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Société Publié le mercredi 6 novembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Des vendeurs de voitures à Angré appellent la brigade répressive et l’Etat à être compréhensif

Mamadou Sanogo est le président des vendeurs de voitures de la commune de Cocody. Il est passé à notre rédaction il y a quelques jours avec ses collègues de service. Ont affirmé être venus crier leur mécontentement devant une situation injuste dont ils seraient victimes. «Le samedi 12 octobre 2013, des agents de la brigade de salubrité du ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable ont fait irruption sur notre parc automobile, à Angré Petro-Ivoire. Sans crier gare, ils ont emporté avec eux 2 voitures. Sur l’espace de vente de mon collègue, 3 voitures ont été enlevées. Un total, d’une dizaine de voitures emportées ce jour-là», a précisé Mamadou Sanogo, en guise d’introduction. Selon lui, la raison de leur mécontentement ne réside pas dans ces enlèvements décriés. Ce sont les sommes exigées pour le retrait des véhicules saisis par la brigade de salubrité qui posent problème. «On nous exige 150.000 FCFA par véhicule pour pouvoir retirer nos propres véhicules. Mais où allons-nous trouver cette somme ? Souventefois, nous passons des mois sans vendre le moindre véhicule. Lesquels véhicules appartiennent à de tierces personnes. Or, nous sommes en définitive que d’intermédiaires !», s’est emporté le président des vendeurs de voitures de la commune de Cocody. Plus grave, Mamadou Sanogo a révélé, qu’il ne leur est fourni aucune justification sur le mobile et la destination des sommes exigées. Revenant à l’occupation du domaine public, M. Sanogo estime payer des taxes à la mairie de Cocody. Laquelle mairie, aurait même souhaité leur regroupement, afin de trouver des solutions à leur demande d’acquisition de sites de recasement définitif et quitter le domaine public. «Même si nous sommes dans l’informel, nous avons des droits. Nous supplions les autorités et nous interpellons le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, pour solutionner nos préoccupations, a lancé Mamadou Sanogo.

FO
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