Le coordonnateur national du Programme de réduction du gaz à effet de serre Marcel Yao a révélé samedi à Abidjan que la Côte d'Ivoire perd plus de 300.000 hectares de forêts par an.
M. Yao qui accordait un entretien à des médias a plaidé pour une synergie d'actions pour une gestion durable des forêts du pays dont la destruction a atteint des proportions inquiétantes.
"La situation de la forêt est alarmante. L'administration, le secteur privé et la population rurale doivent travailler en harmonie. Il y a lieu par exemple d'investir dans des secteurs tels que l'agroforesterie pour tendre vers une économie verte", a- t-il préconisé.
Pour Marcel Yao, la crise post-électorale qu'a vécue la Côte d'Ivoire a été aussi un facteur aggravant de la déforestation.
Celui-ci a par ailleurs demandé aux opérateurs du secteur privé de respecter la réglementation en vigueur en matière d'exploitation forestière, dans le but de permettre une gestion rationnelle des ressources.
"Un comité interministériel est en train d'être mis en place, en vue d'une nouvelle gestion forestière", s'est-il réjoui.
A plusieurs occasions, les experts environnementaux ont appelé les acteurs de la filière forestière à exploiter le bois de façon rationnelle et dans la légalité.
L'exploitation forestière clandestine et illégale constitue une préoccupation pour le gouvernement ivoirien.
Selon des sources proches du ministère ivoirien des Eaux et Forêts, cette pratique cause à l'Etat ivoirien une perte de plus de cinq milliards de francs CFA (environ 8 millions d'euros) chaque année.
M. Yao qui accordait un entretien à des médias a plaidé pour une synergie d'actions pour une gestion durable des forêts du pays dont la destruction a atteint des proportions inquiétantes.
"La situation de la forêt est alarmante. L'administration, le secteur privé et la population rurale doivent travailler en harmonie. Il y a lieu par exemple d'investir dans des secteurs tels que l'agroforesterie pour tendre vers une économie verte", a- t-il préconisé.
Pour Marcel Yao, la crise post-électorale qu'a vécue la Côte d'Ivoire a été aussi un facteur aggravant de la déforestation.
Celui-ci a par ailleurs demandé aux opérateurs du secteur privé de respecter la réglementation en vigueur en matière d'exploitation forestière, dans le but de permettre une gestion rationnelle des ressources.
"Un comité interministériel est en train d'être mis en place, en vue d'une nouvelle gestion forestière", s'est-il réjoui.
A plusieurs occasions, les experts environnementaux ont appelé les acteurs de la filière forestière à exploiter le bois de façon rationnelle et dans la légalité.
L'exploitation forestière clandestine et illégale constitue une préoccupation pour le gouvernement ivoirien.
Selon des sources proches du ministère ivoirien des Eaux et Forêts, cette pratique cause à l'Etat ivoirien une perte de plus de cinq milliards de francs CFA (environ 8 millions d'euros) chaque année.
