Ivoiriens, Ivoiriennes cher Compatriotes,
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays africains, célèbre ce dimanche 17 novembre 2013, la deuxième journée africaine de sécurité routière, conformément à la décision du Conseil Exécutif de l’Union Africaine quichaque année a fait du troisième dimanche du mois de novembre, la Journée Africaine de Sécurité Routière.
Cette initiative des Chefs d’Etat et de Gouvernement africains s’inscrit dans le cadre de la Décennie d’actions pour la sécurité routière proclamée par les Nations Unies, à travers la résolution adoptée en mars 2010 et officiellement lancée le 11 mai 2011 dans tous les pays membres.
Il s’agit d’une réponse de l’Union Africaine aux préoccupations croissantes des gouvernements et des secteurs de la santé publique vis-à-vis des traumatismes dus aux accidents de la circulation.
En effet, les accidents de la circulation, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, représentent la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 5 à 25 ans parmi lesquels, les jeunes de sexe masculin sont les plus exposés.
Mesdames et Messieurs, chers Compatriotes,
En Côte d’Ivoire, chaque année, les accidents de la circulation occasionnent en moyenne 600 décès et 13 000 blessés.
En outre, les statistiques établies en2012relèvent que :
- 94% sont dus à des facteurs humains (Conducteurs ou usagers)
- 6% sont imputables aux autres facteurs (mauvais état des véhicules, du réseau routier, etc.)
L’accroissement des accidents de la route constaté au fil des ans, fait de ceux-ci un véritable fléau national avec les nombreuses pertes en vies humaines, ainsi que leurs conséquences négatives au plan social et économique.
Ivoiriennes, Ivoiriens, amis de la Côte d’Ivoire,
Les accidents de la route nesont pas une fatalité. Ils peuvent bien être évités ou tout au moins considérablement réduits si nous respectons les règles de sécurité routière.
Par conséquent nous devons tous ensemble intégrer en nous les réflexes de la sécurité routière afin qu’ils deviennent pour chaque usager de la route et pour l’ensemble de la communauté nationale, une seconde nature.
Le combat pour le respect des règles de la sécurité routière doit être, en effet, un combat permanent qu’il faut mener collectivement et sans relâche, pour éviter les accidents de la circulation.
Tous, sans exception, Automobilistes, Personnel soignant, Enseignants, Etudiants, Elèves, Hommes des médias, Assureurs, Constructeurs automobiles, Transporteurs, Responsables d’ONG, Victimes d’accidents de la route, conducteurs, Familles, mobilisons-nous pour dire non aux accidents.
Le Gouvernement pour sa part, est résolu à jouer pleinement son rôle dans cette lutte.
En effet, il mettra en œuvre dès le début de l’année 2014 une importante réforme du secteur du transport routier, qui accordera une place de choix à la sécurité routière.
Il s’agira notamment de :
· Mettre en place un système intégré de gestion des activités de transport routier qui automatisera l’ensemble des opérations des transports ;
· Assurer le suivi en ligne des auditeurs des auto-écoles, des moniteurs, des examens, de la délivrance des permis de conduire ;
· Réformer le permis de conduire et instaurer le permis à points ;
· Instituer le permis de conduire professionnel et le permis tricycle
· Automatiser la visite technique automobile, le contrôle des opérations et l’application de sanctions ;
· Délivrer le certificat de visite technique infalsifiable en format carte de crédit ;
· Libéraliserle secteur de la visite technique automobile avec le recrutement par appel d’offres de nouveaux opérateurs ;
· Actualiser les textes règlementaires ;
· Intensifier Le contrôle du taux d’alcool au niveau des conducteurs ;
· Interdire le téléphone au volant ;
· Généraliser l’installation de radars de contrôle de vitesse et de caméras de surveillance sur les voies à haut trafic et les corridors ;
· Renouveler le parc automobile etc.
Ivoiriens, Ivoiriennes cher Compatriotes,
La vie humaine est le bien le plus cher, préservons la en respectant les règles de sécurité routière et en évitant d’endeuiller nos familles. Je vous remercie.
Gaoussou TOURE
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays africains, célèbre ce dimanche 17 novembre 2013, la deuxième journée africaine de sécurité routière, conformément à la décision du Conseil Exécutif de l’Union Africaine quichaque année a fait du troisième dimanche du mois de novembre, la Journée Africaine de Sécurité Routière.
Cette initiative des Chefs d’Etat et de Gouvernement africains s’inscrit dans le cadre de la Décennie d’actions pour la sécurité routière proclamée par les Nations Unies, à travers la résolution adoptée en mars 2010 et officiellement lancée le 11 mai 2011 dans tous les pays membres.
Il s’agit d’une réponse de l’Union Africaine aux préoccupations croissantes des gouvernements et des secteurs de la santé publique vis-à-vis des traumatismes dus aux accidents de la circulation.
En effet, les accidents de la circulation, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, représentent la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 5 à 25 ans parmi lesquels, les jeunes de sexe masculin sont les plus exposés.
Mesdames et Messieurs, chers Compatriotes,
En Côte d’Ivoire, chaque année, les accidents de la circulation occasionnent en moyenne 600 décès et 13 000 blessés.
En outre, les statistiques établies en2012relèvent que :
- 94% sont dus à des facteurs humains (Conducteurs ou usagers)
- 6% sont imputables aux autres facteurs (mauvais état des véhicules, du réseau routier, etc.)
L’accroissement des accidents de la route constaté au fil des ans, fait de ceux-ci un véritable fléau national avec les nombreuses pertes en vies humaines, ainsi que leurs conséquences négatives au plan social et économique.
Ivoiriennes, Ivoiriens, amis de la Côte d’Ivoire,
Les accidents de la route nesont pas une fatalité. Ils peuvent bien être évités ou tout au moins considérablement réduits si nous respectons les règles de sécurité routière.
Par conséquent nous devons tous ensemble intégrer en nous les réflexes de la sécurité routière afin qu’ils deviennent pour chaque usager de la route et pour l’ensemble de la communauté nationale, une seconde nature.
Le combat pour le respect des règles de la sécurité routière doit être, en effet, un combat permanent qu’il faut mener collectivement et sans relâche, pour éviter les accidents de la circulation.
Tous, sans exception, Automobilistes, Personnel soignant, Enseignants, Etudiants, Elèves, Hommes des médias, Assureurs, Constructeurs automobiles, Transporteurs, Responsables d’ONG, Victimes d’accidents de la route, conducteurs, Familles, mobilisons-nous pour dire non aux accidents.
Le Gouvernement pour sa part, est résolu à jouer pleinement son rôle dans cette lutte.
En effet, il mettra en œuvre dès le début de l’année 2014 une importante réforme du secteur du transport routier, qui accordera une place de choix à la sécurité routière.
Il s’agira notamment de :
· Mettre en place un système intégré de gestion des activités de transport routier qui automatisera l’ensemble des opérations des transports ;
· Assurer le suivi en ligne des auditeurs des auto-écoles, des moniteurs, des examens, de la délivrance des permis de conduire ;
· Réformer le permis de conduire et instaurer le permis à points ;
· Instituer le permis de conduire professionnel et le permis tricycle
· Automatiser la visite technique automobile, le contrôle des opérations et l’application de sanctions ;
· Délivrer le certificat de visite technique infalsifiable en format carte de crédit ;
· Libéraliserle secteur de la visite technique automobile avec le recrutement par appel d’offres de nouveaux opérateurs ;
· Actualiser les textes règlementaires ;
· Intensifier Le contrôle du taux d’alcool au niveau des conducteurs ;
· Interdire le téléphone au volant ;
· Généraliser l’installation de radars de contrôle de vitesse et de caméras de surveillance sur les voies à haut trafic et les corridors ;
· Renouveler le parc automobile etc.
Ivoiriens, Ivoiriennes cher Compatriotes,
La vie humaine est le bien le plus cher, préservons la en respectant les règles de sécurité routière et en évitant d’endeuiller nos familles. Je vous remercie.
Gaoussou TOURE
