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Société Publié le mardi 19 novembre 2013 | Ivoire-Presse

Communiqué de presse: Abidjan abrite un important séminaire de formation sur le Droit international humanitaire et pénal

© Ivoire-Presse
Justice: Abidjan abrite un important séminaire de formation sur le Droit international humanitaire et pénal
Pendant une semaine, Abidjan abritera un important séminaire de formation sur le Droit international humanitaire et pénal. Photo: la cérémonie d`ouverture
Abidjan – A l’ouverture officielle de la 2ème Session de formation en Droit International Humanitaire et Pénal, ce samedi 16 novembre 2013, l’Institut International des droits de l’homme (IIDH) de Strasbourg, la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FNF), l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) ont souligné l’importance du rôle de l’Etat et de la Communauté internationale ainsi que leur responsabilité dans la protection de l’individu.

S’adressant à l’Assemblée plénière, la Présidente de la Commission nationale des droits de l’homme, Madame Paulette Badjo Ezouehu, a indiqué que ce type d’initiative répond aux exigences et aux besoins d’un pays meurtri par un conflit qui aura conduit à des violations massives des droits de l’homme.

Cette cérémonie d’ouverture était marquée par la présence de hauts représentants des institutions étatiques, des organisations internationales, de la société civile et du corps diplomatique.

M. Guillaume Ngefa, Haut fonctionnaire des droits de l’homme aux Nations Unies, est revenu, lors de la conférence inaugurale sur l’importance du rôle des Etats et de la Communauté internationale dans la prévention du génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ainsi que de l’épuration ethnique qui constituent le corpus normatif de la responsabilité de protéger. M. Ngefa a ensuite décliné les trois principaux piliers de la responsabilité de protéger, à savoir la responsabilité de l’Etat dans la protection des populations civiles contre ces crimes de masse, l’assistance de la communauté internationale et le renforcement des capacités et enfin l’action résolue en temps voulu de la Communauté internationale. L’accent a été mis ensuite sur la prévention, notamment au travers d’actions individuelles des Etats, telles que la création de points focaux ou de mécanismes étatiques de prévention comme c’est le cas aux Etats-Unis où il existe un Conseiller spécial du Président sur la prévention du génocide et des crimes de masse. Toujours dans cette perspective de prévention, le travail de suivi opéré par les Conseillers spéciaux du Secrétaire général des Nations Unies sur la responsabilité de protéger et celui de la prévention du génocide ainsi que les activités de la Cour pénale internationale contribuent à la mise en œuvre effective de la responsabilité de protéger. M. Ngefa, pour finir, a noté le rôle essentiel de la société civile dans la mise en œuvre du principe de la responsabilité de protéger.

D’une durée d’une semaine, cette session est la 2ème édition, fruit d’un partenariat, aussi confiant que réussi, entre l’IIDH, la FNF et l’ONUCI, enrichi cette année par l’implication de la CNDHCI.

Une centaine de magistrats, d’avocats, de membres d’ONG de défense des droits de l’homme venant des différents coins d’Afrique (aussi divers que le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Tchad, le Togo, la Tunisie) ont fait le déplacement sur Abidjan pour renforcer leur capacité et échanger sur les principaux défis en matière de protection et de promotion des droits fondamentaux en temps de conflit et post-conflit.

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