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Société Publié le mardi 19 novembre 2013 | AIP

"Plus de 250 millions de personnes consomment des drogues illicites" (ONUDC)

© AIP Par Marc Innocent
Lutte contre le crime et la drogue : la commission de la CEDEAO en séance de travail avec les donateurs de haut niveau pour l`Afrique de l`ouest
Lundi 28 Octobre 2013. Abidjan. le premier Ministre Daniel Kablan Duncan a Présidé la cérémonie de lancement des travaux visant a réduire le crime organise et le trafic de drogue en Afrique de l`ouest en présence des partenaires tels l`Office des Nations Unies pour la lutte contre la Drogue et le Crime et l`Office des Nations Unies pour l`Afrique de l`Ouest. Photo : Yury Fedotov ,directeur exécutif de l`Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
Plus de 250 millions de personnes consomment des drogues illicites, soit environ 4% de la population mondiale âgée de 14 à 64 ans, rapporte Marguérite Molnar, conseillère régionale VIH/Sida au bureau régional de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

"Sur ces 250 millions de personnes consommatrices de drogues illicites, 38 millions, soit 15% sont dépendantes, mais environ 4,9 millions d’entre elles seulement (13%) bénéficient de traitement et de prise en charge dont l’efficacité est scientifiquement prouvée", a-t-elle souligné, lundi à Saly-Portudal (Mbour), lors d’un atelier des formateurs sur les outils TREATNET en matière de prévention et de prise en charge de la dépendance aux drogues.

Prévue jusqu’au 29 novembre, cette formation est destinée aux professionnels de la santé et de l’action sociale. Elle est à l’initiative de l’ONUDC, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale.

"La dépendance aux drogues est un trouble de santé multisectoriel dont l’évolution ressemble souvent à celle d’une maladie chronique alternant rechutes et rémissions", a expliqué Mme Molnar.

Elle a relevé que ce phénomène n’es pas toujours reconnu comme un problème de santé, dans plusieurs sociétés, où de nombreux toxicomanes sont stigmatisés et manquent d’accès aux services de traitement et de réadaptation.

"Les principaux obstacles au traitement et à la prise en charge de ce trouble de la santé, qui peut être traité, sont la stigmatisation et la discrimination qui y sont associées", a dit la conseillère régionale VIH/Sida au bureau régional de l’ONUDC.

Elle a signalé l’existence d’un programme qui a démarré en avril 2010, dans plusieurs pays, pour une période de cinq ans. Il promeut et soutient les politiques de traitement et de prise éthiques et basées sur des données probantes ainsi que les stratégies et interventions dont l’efficacité est prouvée scientifiquement pour traiter la dépendance aux drogues.

Ask/kkp/kam
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