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Région Publié le mardi 19 novembre 2013 | AIP

L’Evêque d’Agboville plaide pour la réintroduction du Latin au Secondaire

Le retour de l'apprentissage de la langue latine dans l'enseignement secondaire classique a été fortement recommandé par l'Evêque du diocèse d'Agboville, Mgr Alexis Touably Youlo, dimanche, dans un entretien avec la presse locale.

« Réinstaurer le Latin est possible, il suffit de le vouloir, de l'adopter, d'en faire une décision politique et de l'organiser », a dit Mgr Touably. Il soutient que cela est possible, avec la prise en compte et l'utilisation d'un grand nombre d'anciens séminaristes qui ont étudié la langue et qui possèdent une très bonne base. « Il suffit de les lister et de leur donner un temps de recyclage et ça irait », défend l'Evêque.

« Si nous sommes convaincus du projet, on peut commencer par ouvrir l'expérimentation dans quelques écoles dites écoles d'excellence », propose l'Evêque d'Agboville, qui rappelle que le Latin étant la mère de toutes les langues Romaines, « l'on ne saurait savourer les fruits d'un arbre, sans en connaitre cet arbre ».

«La sève de toutes ces langues, c'est le Latin », a-t-il affirmé. Mgr Alexis Touably a indiqué que l'apprentissage du Latin se poursuit toujours dans les séminaires, notamment, les grands séminaires.

« L'Eglise serait prête, en tout cas, moi, je serais prêt à ce que l'Eglise participe à cette éclosion culturelle, parce que l'Eglise est pour la culture et elle a toujours été pour la promotion de la culture », a assuré l'Evêque du diocèse d'Agboville. Il a fait savoir qu'il existe un grand nombre de prêtres de sa génération, qui ont une bonne base en Latin.

Selon l'homme de Dieu, l'enseignement gagnerait en qualité, si le gouvernement optait pour le retour du Latin à l'école. Il a dit sa conviction que toutes les branches littéraires et tout l'enseignement enregistreraient un bond qualitatif, et singulièrement le Droit, car celui enseigné actuellement relève du Droit romain.

« Personne ne peut étudier le Droit, sans avoir une bonne base latine », ajoute le prélat. Il poursuit que le Latin est une langue de culture et il faut à la Côte d'Ivoire un développement culturel, avec un peuple composé de gens civilisés, ouverts à l'universalité.

Dd/kkp/cmas
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