Botro - Cadre de Botro, par ailleurs président du Comité local d'organisation de la visite d'Etat dans la région du Gbèkè, le ministre Gnamien Konan a préconisé, lors d'un entretien accordé à l'AIP, le développement comme une solution aux crises et à la réconciliation.
"La meilleure réponse qu'on puisse donner, et pour la crise et pour la réconciliation, est le développement. S'il y a le développement, letemps va cicatriser les blessures. Personne ne pourra être dédommagé à l'équivalent de ce qu'il a perdu. Certains ont tout perdu et cela ne se rembourse pas", a affirmé, lundi à Botro, M. Gnamien.
Selon lui, les crises qu'a connues la Côte d'Ivoire est le résultat d'une transition née d'une rupture d'avec le parti unique, à partir des années 90, et qui résulte du vécu quotidien des hommes appelés à vivre ensemble, au nom de la démocratie où le pouvoir doit s'acquérir uniquement dans les urnes.
Pour Gnamien Konan, la démocratie mettra encore cinq décennies pour prendre forme dans les pays en voie de développement et pendant cette phase transitoire, les Etats connaîtront des soubresauts et des conflits qui entraîneront forcément des pertes en vie humaine.
"C'est normal et ce n'est pas souhaitable, mais il faut mettre cela sur le compte de la nature humaine. Le reste appartient au temps", a conclu l'actuel ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
Dans le cadre de sa visite d'Etat qu'il entreprend dans la région du Gbèkè, le Président Alassane Ouattara animera un meeting mercredi, en fin de matinée, à Botro, chef-lieu de département, avant de mettre le cap sur Béoumi dans l'après-midi.
Le Président Ouattara est arrivé lundi à Bouaké où il a été accueilli dans une liesse populaire. Mardi, après avoir présidé la réunion extraordinaire du Conseil des ministres à la préfecture de Bouaké, le chef de l'Etat a rendu dans l'après-midi une visite aux populations de Sakassou.
(AIP)
Fmo/gk/kp
"La meilleure réponse qu'on puisse donner, et pour la crise et pour la réconciliation, est le développement. S'il y a le développement, letemps va cicatriser les blessures. Personne ne pourra être dédommagé à l'équivalent de ce qu'il a perdu. Certains ont tout perdu et cela ne se rembourse pas", a affirmé, lundi à Botro, M. Gnamien.
Selon lui, les crises qu'a connues la Côte d'Ivoire est le résultat d'une transition née d'une rupture d'avec le parti unique, à partir des années 90, et qui résulte du vécu quotidien des hommes appelés à vivre ensemble, au nom de la démocratie où le pouvoir doit s'acquérir uniquement dans les urnes.
Pour Gnamien Konan, la démocratie mettra encore cinq décennies pour prendre forme dans les pays en voie de développement et pendant cette phase transitoire, les Etats connaîtront des soubresauts et des conflits qui entraîneront forcément des pertes en vie humaine.
"C'est normal et ce n'est pas souhaitable, mais il faut mettre cela sur le compte de la nature humaine. Le reste appartient au temps", a conclu l'actuel ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
Dans le cadre de sa visite d'Etat qu'il entreprend dans la région du Gbèkè, le Président Alassane Ouattara animera un meeting mercredi, en fin de matinée, à Botro, chef-lieu de département, avant de mettre le cap sur Béoumi dans l'après-midi.
Le Président Ouattara est arrivé lundi à Bouaké où il a été accueilli dans une liesse populaire. Mardi, après avoir présidé la réunion extraordinaire du Conseil des ministres à la préfecture de Bouaké, le chef de l'Etat a rendu dans l'après-midi une visite aux populations de Sakassou.
(AIP)
Fmo/gk/kp
