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Art et Culture Publié le samedi 30 novembre 2013 | Ministères

4ème Salon de l’Enseignement supérieur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké: Prof. Lazare Poamé donne la solution pour un enseignement supérieur de qualité

© Ministères Par DR
Bouaké : le 4ème Salon de l’Enseignement supérieur se tient à l’Université Alassane Ouattara
Photo : le ministre Cissé Bacongo et le président de l’Université Alassane Ouattara, Prof. Lazare Poamé, au 4ème Salon de l’Enseignement supérieur
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Monsieur Ibrahima Cissé, a ouvert le 25 novembre 2013, la 4ème édition du Salon de l’Enseignement Supérieur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. « Ce Salon se tient à Bouaké, à l’Université Alassane Ouattara. C’est la première fois que le salon se délocalise. À la faveur de ce salon, il est impérieux et judicieux qu’on vienne voir ce qu’est devenue cette Université et ce que l’Université donne à voir à la Côte d’Ivoire et au monde entier avec toutes les difficultés que nous avions connues. Aujourd’hui, vous le constatez avec moi, c’est une Université flambant neuve, avec à sa tête, une équipe dynamique qui a beaucoup d’ambition ».
C’est en ces termes que le Ministre Ibrahima Cissé a exprimé sa satisfaction à l’endroit de l’équipe du Professeur Lazare Poamé, Président de ladite Université.
Revenant sur l’enjeu de ce Salon, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a souligné qu’il ’’revêt une importance particulière en ce sens que c’est une opportunité pour que nos structures présentent les différentes offres que nous avons, c’est-à-dire les différents enseignements, les différentes filières, les différents diplômes, mais au-delà, les emplois pour lesquels nous formons’’.
Au cours de cette cérémonie d’ouverture, le Président de l’Université Alassane Ouattara, le Prof. Lazare POAMÉ, a prononcé une allocution que nous vous proposons en intégralité.


Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Monsieur le Préfet de Région,
Mesdames et Messieurs les élus de la Région,
Monsieur le Directeur de Cabinet adjoint du Ministre de l’Enseignement Supérieur,
Madame le Chef de Cabinet du Ministre de l’Enseignement Supérieur,
Madame la Directrice générale de l’Enseignement Supérieure et des Œuvres universitaires,
Monsieur le Directeur de l’Enseignement Supérieur,
Madame et Messieurs les Présidents des Universités,
Madame et Messieurs les membres du Cabinet du Ministre de l’Enseignement Supérieur,
Madame et Messieurs les Directeurs des CROU,
Monsieur le Président du Comité national d’organisation du Salon,
Monsieur le Président du Comité local d’organisation du Salon,
Messieurs les Directeurs régionaux,
Messieurs les Officiers supérieurs,
Madame et Messieurs les Doyens des UFR,
Mesdames et Messieurs les Directeurs de Centres et Chefs de services,
Mesdames et Messieurs les Enseignants-Chercheurs,
Chers collaborateurs du personnel administratif et technique,
Messieurs les Dirigeants syndicaux,
Messieurs les Chefs coutumiers et religieux,
Chers étudiants,
Chers amis de la presse,
Chers invités,

Mesdames et Messieurs,

Qu’il nous soit permis, avant tout propos, de remercier très sincèrement Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Cissé Ibrahima, d’avoir choisi, pour la 4ème édition du Salon de l’Enseignement Supérieur, l’Université Alassane Ouattara. Ce choix, Monsieur le Ministre, confirme, comme bien d’autres, votre vision laudative de notre institution qui vous doit beaucoup au point de risquer de tomber dans la situation de dette impayable dont parlait Nietzche.

Nos remerciements vont également aux autorités de la ville de Bouaké qui, malgré les préparatifs de la visite imminente du Chef de l’État, ont accepté d’honorer de leur présence ce salon.

Nos remerciements vont enfin au Comité national et au Comité locale d’organisation de ce salon, tout particulièrement, au Professeur Antoine Assoumou, Commissaire général du salon, à Madame le Chef de Cabinet, à Madame la Directrice générale de l’Enseignement Supérieur, à Monsieur le Directeur de l’Enseignement Supérieur, à Madame la Directrice du CROU de Bouaké, aux Professeurs Michel Kodo, Ouattara Azoumana et Méliane N’dhatz-Sanogo de l’Université Alassane Ouattara, à tous ceux qui ont effectué le déplacement à Bouaké, témoignant ainsi leur intérêt pour la chose académique et pédagogique, à toute la presse, venue couvrir cette manifestation, la première du genre à l’intérieur du pays.
Le choix de l’Université Alassane Ouattara pour abriter ce 4ème salon de l’Enseignement Supérieur nous honore à plus d’un titre parce qu’il s’inscrit dans un triple contexte : la visite du Président de la République, son Excellence Alassane Ouattara, dont notre Université porte le nom, la renaissance de l’Enseignement Supérieur et la résurrection du Campus II qui accueille ce Salon.

C’est ici le lieu de remercier Monsieur le Président de la République et son Gouvernement pour la réhabilitation des Universités de Côte d’Ivoire et l’inscription de l’Enseignement Supérieur dans une nouvelle dynamique, celle que recouvre le système Licence-Master-Doctorat, en abrégé, LMD.

En effet, en Côte d’Ivoire, l’Enseignement Supérieur s’est engagé depuis 2009 dans une nouvelle histoire, celle du système LMD, un système qui tend à s’imposer comme référentiel mondial de la formation universitaire. Un système extrêmement ambitieux pour les États africains, car il implique l’internationalisation des diplômes, la compétitivité et la co-construction des offres de formation avec des partenaires extérieurs, l’utilisation optimale des TIC et le souci constant de l’employabilité des diplômés. Comme on peut le constater, la réussite d’un tel système ne peut être possible sans l’intégration et l’appropriation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) par les différents acteurs de l’Enseignement Supérieur. L’on peut donc comprendre le choix du thème du Salon qui nous réunit aujourd’hui: « L’usage des technologies de l’information et de la communication pour un enseignement supérieur de qualité : une opportunité pour réussir la réforme LMD ».

L’intégration des TIC dans l’enseignement est la marque visible de l’universalité du phénomène technique et du technocosme naissant dans le microcosme Université en pleine mutation.
Les TIC, nous pouvons l’affirmer, sont aujourd’hui à l’Enseignement Supérieur et singulièrement au système LMD, ce que l’éthique fut à la médecine hippocratique. Avec les TIC situés au cœur du système LMD, le triptyque Étude-Enseignement-Évaluation doit être désormais perçu et mis en œuvre autrement, c’est-à-dire à travers des méthodes pédagogiques nouvelles, à versant participatif et technologique, visant l’amélioration de la qualité de la formation, de l’encadrement et par ricochet, du taux de réussite des apprenants ainsi que celui des Enseignants. Nous pensons, ici, aux Enseignants de l’UFR des Sciences médicales qui ont réalisé un taux de réussite de 100 % au dernier Concours d’Agrégation.
Que l’on ne s’y trompe pas. Pour atteindre de tels objectifs, il est nécessaire que les technologies de réseau, les interfaces web multi-fenêtrées de retransmission de cours en temps réel, la mise en ligne des cours, l’achèvement des réhabilitations, le fonctionnement du WI-FI..., soient effectifs dans toutes nos Universités. Cette effectivité permettra, par exemple, de résoudre le problème de l’intervention des professeurs-missionnaires dans les Universités de 2ème et 3ème génération qui souffrent d’un déficit criard d’enseignants de rang magistral.
Les TIC, dans l’Enseignement Supérieur, n’ont pas le même coefficient de présentification que peuvent leur accorder les autres ordres d’enseignement. En effet, dans l’Enseignement Supérieur, les TIC sont non seulement un outil pédagogique et didactique, mais aussi un objet de recherche. C’est en ce sens que l’Université, dans son usage des TIC, se distingue de ce qu’on pourrait appeler un lycée supérieur et c’est ce qui justifie et appelle l’urgence de la création d’une ligne budgétaire pour la Recherche dans les Universités de Côte d’Ivoire. C’est à cette seule condition que l’Enseignement Supérieur pourra se targuer d’être l’algorithme de résolution des questions sociétales.

« L’Université conserve, mémorise, intègre, ritualise un héritage culturel de savoirs, (d’) idées, (de) valeurs ; elle le régénère en l’examinant, l’actualisant, le transmettant ; elle génère du savoir, des idées et des valeurs qui vont alors rentrer dans l’héritage. Ainsi, elle est conservatrice, régénératrice, génératrice. À ce titre, l’Université a une fonction et une mission trans-séculaires » (Edgar Morin, 1999 :93). Mesdames et Messieurs, à cette approche de l’Enseignement Supérieur que propose Edgar Morin, il faut ajouter notre conviction selon laquelle il y a une pédagogie de l’entrée des TIC dans l’Enseignement Supérieur. Cette entrée, qui ne doit pas se faire par effraction, nécessite un accompagnement spécifique. Le salon prend ici tout son sens, à condition, bien entendu, que nous allions tous dans le même sens, celui que nous impose un Enseignement Supérieur de qualité, un sens tout tracé par Monsieur le Ministre de l’Enseignant supérieur.

Je vous remercie.

Professeur Lazare POAMÉ
Président de l’Université Alassane Ouattara
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