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Politique Publié le mardi 3 décembre 2013 | Nord-Sud

Transfèrement de Blé Goudé : La Cpi met la pression sur la Côte d’Ivoire

© Nord-Sud Par DR
Blé Goudé devant le juge de première instance
Lundi 21 janvier 2013. Inculpé pour crimes de guerre, assassinats, atteinte à la sûreté de l’Etat et vols de deniers publics en réunion, Blé Goudé présenté au tribunal.
Elle dit attendre que Charles Blé Goudé lui soit remis. La Cour pénale internationale (Cpi) a rendu publique, hier, une décision requérant le transfèrement à La Haye du leader de la jeunesse proche de l’ancien président, Laurent Gbagbo. Concise et précise, la note d’information afférente à cette «demande» dit, d’abord, ce qui suit : «Le juge unique de la Chambre préliminaire I de la CPI ordonne au Greffier de la CPI de réitérer à la Côte d'Ivoire la demande d'arrestation et de remise de Charles Blé Goudé ainsi que de lui rappeler son obligation d’exécuter cette demande». Elle véhicule, ensuite, une autre attente du pénitencier sis aux Pays-Bas. «Le juge, est-il écrit, demande également aux autorités de la Côte d'Ivoire de présenter, au plus tard le lundi 13 janvier 2014, leurs observations sur le statut de la mise en œuvre de la demande d'arrestation et de remise de Charles Blé Goudé».
Un mandat d’arrêt vise Charles Blé Goudé, 41 ans, depuis le 21 décembre 2011. Cette décision de justice à l’origine sous scellé - parce que tenue secrète - a été rendue officielle le 30 septembre 2013. «Charles Blé Goudé serait responsable, rappelle la CPI, en tant que coauteur indirect, de quatre chefs de crimes contre l’humanité qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences post-électorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011». Elle cite les charges de «meurtres, viols et autres formes de violences sexuelles, actes de persécution, et autres actes inhumains» retenues contre ‘’le général de la rue‘’. Il avait été arrêté au Ghana le 17 janvier 2012 par Interpol, qui l’a remis à la police ghanéenne. Laquelle l’a mis à la disposition de son homologue ivoirienne, le même jour. Depuis son extradition, il est détenu dans une «résidence protégée», selon le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. La seconde comparution devant le juge d’instruction prévue le 28 août a été reportée sine die.
Bidi Ignace
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