Le développement de l’Afrique, notamment de la région ouest africaine, ne peut se faire sans les TIC. L’ayant compris, les régulateurs de télécommunications des pays de la CEDEAO, se sont réunis, depuis deux jours pour examiner et traiter les questions liées au développement et à l’organisation des télécommunications dans la sous région. En effet, la 11ème assemblée générale annuelle de la Conférence des régulateurs de télécommunication de l’Afrique de l’Ouest qui se tient depuis hier, au Plateau va présenter le rapport de l’audit des comptes pour l’exercice 2012, le plan Stratégie quinquennal de l’Assemblée des régulateurs de télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO), examiner le Protocole d’accord entre l’ARTAO et la CEDEAO avant d’élire le nouveau Comité exécutif. Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire, Bilé Diéméléou a souligné qu’il s’agit pour les régulateurs de contribuer à l’émergence du secteur dans la région et partout en Afrique. Rappelant que le secteur des Télécommunications est devenu désormais incontournable pour toutes les activités, le ministre de la Poste et des TIC, Koné Bruno a indiqué que pour la redynamisation du secteur en Côte d’Ivoire, le gouvernement a mis à place de nouvelles structures, dont l’ARTCI. «Développer les TIC est désormais une exigence pour nos pays en voie de développement. Il est illusoire de penser développement des TIC si les Etats ne travaillent pas à la mise en place de cadre propice et sécurisant pour les populations», a-t-il relevé.
Sogona Sidibé
Sogona Sidibé
