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Politique Publié le lundi 9 décembre 2013 | APA

Le RDR et le FPI renouent avec le dialogue après plus d’une décennie de rupture

© APA Par Atteby
FPI: Cérémonie de passation des charges entre Miaka Ouretto et Affi N`Guessan
Samedi 7 septembre 2013. Abidjan. Le président statutaire du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’guessan a repris les rênes du parti au cours d’une cérémonie de passation des charges avec son intérimaire, Sylvain Miaka Ourétto.
Le Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir ) et le Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo) se rencontrent lundi après-midi à Abidjan, pour renouer le dialogue rompu entre eux depuis plus d’une décennie, a appris APA dimanche de bonne source dans la capitale économique ivoirienne.

Cette rencontre destinée notamment à "solder le contentieux de la crise électorale", selon Laurent Akoun, le Secrétaire général et porte-parole du FPI aura lieu au siège du RDR, à 14H00, heure locale et GMT.

Pour Joël N’guessan, porte-parole principal du RDR, cette rencontre qui est à l’initiative du FPI a une "dimension symbolique" et permettra d’appréhender l’état d’esprit du parti de M. Gbagbo par rapport au Président Alassane Ouattara.

Cette rencontre intervient alors que le pouvoir et l’opposition sont divisés sur l’organisation des états généraux de la République, proposés par le FPI pour surmonter les incompréhensions et amorcer véritablement le processus de réconciliation.

Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a qualifié cette proposition de "perte de temps" et invité son opposition à se mettre au travail en vue de la présidentielle d’octobre 2015.

Le Président du FPI, Pascal Affi N’guessan est très critique vis-à-vis du pouvoir depuis sa mise en liberté provisoire le 5 août dernier. La dernière rencontre entre le FPI et le RDR remonte à plus d’une décennie. En revanche, le gouvernement et le FPI se concertent au sein du Cadre permanent de dialogue (Cpd), piloté par l’ex-Premier ministre, Jeannot Kouadio Ahoussou.

Une crise post électorale, née du refus de l’ancien Président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire, Alassane Ouattara à l’issue de la présidentielle du 28 novembre 2010, a fait plus de 3000 morts, de décembre 2010 à avril 2011.
LS/APA
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