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Économie Publié le lundi 9 décembre 2013 | AIP

L’ANSUT veut mieux se faire connaître, à travers ses projets

L’Agence nationale du service universel des télécommunications/TIC (ANSUT) a décidé de mieux se faire connaître, par le truchement des médias, à travers une série d’articles dont cette dépêche qui constitue la deuxième, portera sur le Projet national de téléphonie rurale (PNTR).
Créée en remplacement du Fonds national des télécommunications (FNT), l’ANSUT a hérité de l’ensemble des projets de Télécommunications qui étaient financés et suivis par le FNT.

Il s’agit du Projet de Réseau national haut débit de fibre optique (ReNaHD) ou Projet national de téléphonie rurale (PNTR); du projet de Gouvernance électronique (e-Gouv); des projets e-Education et Cybersanté, hérités du projet global du Réseau panafricain de services en ligne (RPSL); du projet E-Agriculture; du Projet "5000 Cybercentres"; et du Projet "Un citoyen, un ordinateur".

Dans le souci de désenclaver les zones rurales de la Côte d’Ivoire, le Gouvernement, par l’entremise du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a initié le PNTR en 2005.

Initialement, ce projet "clés en mains" visait à couvrir au moins 300 villages ivoiriens, par la fourniture d’un réseau de téléphonie et l’ouverture d’un centre multimédia dans 100 villages choisis parmi les 300 sélectionnés. Chaque centre devait comprendre un poste téléphonique, un fax, un ordinateur et un accès à internet.

Toutefois, entre la période de conception du projet en 2005 et le démarrage de sa mise en œuvre en 2009, le taux de couverture globale téléphonique des populations en Côte d’Ivoire est passé de moins de 10% à environ 50%.

Désormais, le projet est scindé en deux parties. La principale est relative à la fourniture et à l’établissement d’une infrastructure nationale de transmission à base de fibres optiques, fortement maillée, qui viendra en complément des réseaux de fibres optiques existants. Ceux-ci sont communément regroupés sous l'appellation "Réseau national haut débit de fibre optique" (ReNaHD).

La seconde partie du PNTR vise la fourniture et l’installation d’un commutateur et d'équipements de réseaux d’accès CDMA, lesquels viennent couvrir les zones non desservies en téléphonie.

Dans le cadre des missions qui lui sont assignées, le projet va permettre le maillage du territoire ivoirien en fibre optique. En d’autres termes, il s’agit d’interconnecter toutes les préfectures et sous-préfectures. Suite à des modifications, la nouvelle dénomination du PNTR est le Réseau national haut débit de fibre optique.

D’une longueur d’environ 6 700 km, le coût de ce réseau est évalué à près de 107 milliards de FCFA, et sa construction durera cinq années.

Cette infrastructure permettra d’étendre à l’intérieur du pays le projet de Gouvernance électronique (E-Gouv); de louer de la capacité aux opérateurs de téléphonie, aux fournisseurs d’accès internet (FAI), aux diffuseurs d’émissions de TV, etc.; d’étendre sur tout le territoire les points de présence des opérateurs de téléphonie à des coûts d’investissement et d’exploitation moindre.

Elle va également rendre accessible l’internet haut débit (vitesse allant jusqu’à 100mbs) et la télévision numérique en HD sur toute l’étendue du territoire; connecter les centres hospitaliers et les établissements d’enseignement; donner accès aux applications de visioconférence haute définition, indispensables pour le télé-enseignement et la télémédecine; connecter les Centres multimédia communautaires; faciliter les communications relatives à la sécurité nationale; élargir l’offre et la disponibilité des services TIC innovants.

Ce, sans compter d’autres applications innovantes que les acteurs du secteur ne manqueront pas de développer. Le projet de Réseau national de haut débit de fibre optique se déploie en deux phases, à savoir le Backbone (ou dorsale, soit l'axe principal de desserte) de l’Ouest; et le Backbone (idem) de l’Est.

Le « Backbone de l’Ouest » a été lancé à San-Pedro le 20 juillet 2012 par le Premier ministre d’alors, Me Jeannot Ahoussou-Kouadio. Les travaux ont débuté en septembre de la même année et devraient s’achever au plus tard en décembre 2013.

Long de 1400 Km, le déploiement de cette artère de fibre optique se fait selon le parcours suivant : San Pedro – Tabou et Man – Odienné – Korhogo – Ferkessédougou – Séguéla – Mankono – Tiéningboué – Bouaké – Didiévi. Cette première phase, financée par la coopération sino-ivoirienne, est construite par la société HUAWEI technologies.

Quant au « Backbone de l’Est », dont le lancement a été effectué le 12 juillet dernier par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, il sera déployé le long du tronçon Abidjan-Bassam-Bouna.

Ce tronçon du Réseau national haut débit en fibre optique est long d’environ 650 Km. D’un coût de 8,6 milliards FCFA, il a fait l’objet d’un appel d’offres international, remporté par l’entreprise chinoise « China International Telecommunication Construction Corporation » (CITCC). La durée des travaux de construction est estimée à huit mois.

Le parcours du réseau de ce tronçon part de Grand Bassam et traverse la ville d’Abidjan par Abobo, et continue par Azaguié, Agou, Adzopé, Akoupé, Bekouefin, Bonahouin, Anassué, Abengourou, Yakassé, Agnibilékro, Tankessé, Koun-Fao, Tanda, Siago, Bondoukou, Laoudi-Ba, Flackiédougou, Farako, Bania, pour arriver à Bouna.

Concernant la couverture téléphonique ou le Code division multiple access (CDMA, système de codage des transmissions), ce volet du projet vise à connecter les localités non encore couvertes à ce jour aux réseaux téléphoniques fixe et mobile ainsi qu’à l’internet haut débit, permettant notamment la visioconférence.

Les localités qui seront couvertes à terme par le projet CDMA sont estimées à 951. On pourrait citer, entre autres, Alloko-Djekro, Amoriakro, Azaguié-Blida, Ferkessédougou, Laoudiba, Mankono, M'bengué, Minignan, Toulepleu, Yaokro-Mbahiakro, Zaranou, Zikisso, Zouan-Hounien.


kkp/cmas
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