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Région Publié le lundi 23 décembre 2013 | Nord-Sud

Soro aux populations de Bondoukou : «Le président Ouattara respectera tous ses engagements»

© Nord-Sud Par DR
Réunion du Conseil National de Lutte contre le SIDA : Le Chef de l’Etat préside la cérémonie
Lundi 16 décembre 2013. Palais de la Présidence. Le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, a présidé, une réunion du Conseil National de Lutte contre le SIDA (CNLS). Photo : le Président de l’Assemblée Nationale, Guillaume SORO.
Samedi à Bondoukou, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a encouragé les populations à continuer à placer leur confiance au président de la République, Alassane Ouattara. Le chef de l’Etat tiendra toutes ses promesses, a assuré M. Soro.


Le président le l’Assemblée nationale (PAN), Guillaume Soro, s’est rendu, samedi dernier, à Bondoukou. Dans la cité des Mille mosquées, l’ancien Premier ministre était comme en campagne pour la réélection du président de la République, Alassane Ouattara. «Le président de la République m’a chargé de vous demander de lui faire confiance. Nous avons certes connu un début de mandat rendu difficile par la crise postélectorale. Mais le président de la République m’a dit de vous rassurer qu’il respectera les engagements qu’il a pris avec vous. Il m’a dit de vous dire qu’il est un homme de parole. Malgré les difficultés que nous avons connues, le président de la République fera en sorte de tenir ses promesses. Il me charge de vous dire qu’il a commencé certaines choses pour Bondoukou. Il m’a aussi dit qu’il fera plusieurs choses pour la région de Bondoukou. Le président me charge de vous dire que la région de Gontougo qui a été longtemps défavorisée sera au cœur de ses priorités», a-t-il transmis. Pour le président de l’Assemblée nationale, il faut accorder à Alassane Ouattara un second mandat. «J’ai considéré, à l’époque déjà, en tant que Premier ministre, qu’il fallait permettre au président de la République de faire un second mandat pour consolider les acquis de sa politique. Maintenant que je suis prince de Bondoukou, sachez que je serai désormais votre ambassadeur auprès du président de la République», a promis le chef du Parlement. Venu prendre part à l’investiture du conseil municipal de Bondoukou dirigé désormais par son conseiller spécial, Koné Hilliassou, l’avion de Guillaume Soro s’est posé à 10 heures 57 à l’aéroport de la ville. Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, plusieurs députés de la région dont celui de Kouassi-Datékro, Anzouman Moutayé et l’ensemble du corps préfectoral conduit par le préfet de région, François Germain Goun, sont venus lui souhaiter la bienvenue. A 12 heures, à la place du Centre culturel, le PAN a commencé par saluer la victoire de «son fidèle collaborateur» aux municipales du 21 avril 2013, devant des milliers de spectateurs, visiblement très enthousiastes. «Je voudrais dire au maire, Koné Hilliassou, toute ma fierté. Quand il est venu me dire qu’il pouvait gagner les élections municipales à Bondoukou, je n’étais pas très certain. Je lui ai proposé de travailler quelques années encore avant de solliciter le suffrage des électeurs. Mais il m’a rassuré qu’il pouvait gagner ces élections là. Ce n’est pas à moi d’empêcher un citoyen ivoirien de croire en ses chances», a expliqué le président de l’Assemblée nationale. Devant le parterre d’éminentes personnalités de la région, Guillaume Soro a vanté les mérites de son conseiller, chargé des cultes et de la tradition. «Quand Koné Hilliassou a accepté de venir avec moi à la primature en étant mon conseiller, je lui ai confié tout ce qui avait trait aux religions. D’ordinaire, cette tâche suscite beaucoup de palabres. Mais il a bien géré. Chaque année, on s’organisait pour permettre aux musulmans et aux chrétiens sur l’ensemble du territoire ivoirien qui souhaitaient faire le pèlerinage de l’accomplir» a-t-il salué. Avant d’exhorter l’ensemble des élus à se rapprocher de leurs populations. «Quand vous êtes conseiller du président de la République ou du président de l’Assemblée nationale ou du Premier ministre, la façon d’être utile à cette personnalité, c’est de cultiver la proximité avec les populations. Si vous êtes proche de la population, celle-ci voit en vous le président de la République, le président de l’Assemblée nationale ou le Premier ministre. Mais si vous êtes arrogant, irrespectueux, irrévérencieux envers la population, vous portez ombrage à l’autorité que vous servez. C’est pourquoi, on peut juger une autorité à travers son conseiller ou son cabinet. C’est pourquoi, la dimension du conseiller n’est pas que technique, elle est aussi politique parce que vous devez véhiculer le message de l’autorité aux populations. Je ne peux qu’être heureux de constater que Bondoukou a voté pour Koné Hilliassou. Cela veut dire qu’il a cultivé cette proximité avec la population. Je voudrais l’en féliciter», a souligné l’ancien Premier ministre.
Il a, en outre, invité les hommes politiques à être fair-play. «L’élection ne doit plus être un lieu de confrontation. Cela doit être seulement qu’un match de football. On peut le perdre aujourd’hui et gagner le prochain match. Si les politiciens pouvaient comprendre ce message, si les perdants ne demandent pas qu’on rejoue le match parce qu’ils ont perdu, s’ils acceptent la défaite et se préparent pour le prochain match, nos pays connaîtront la stabilité nécessaire pour leur développement», a sensibilisé Guillaume Soro.
Poursuivant, il a demandé aux députés d’être en phase avec leurs populations. «J’ai l’habitude de dire aux députés, quand ils ont un bout de temps, d’aller au cœur de leurs électeurs. Allez fêter avec vos électeurs, allez pleurer avec eux», a-t-il recommandé. Mais il est tout de suite interrompu par la foule qui rit : «on ne les voit pas. On ne les voit pas».
Reprenant son souffle, Guillaume Soro a réitéré sa recommandation à l’endroit des parlementaires. «J’entends dire qu’on ne voit pas les députés à Bondoukou. C’est important de cultiver cette proximité. Pour moi, un député est celui qui est réélu, c’est-à-dire un député qui a tellement bien fait son travail que les populations, contentes, décident de le réélire. Pour gagner une élection, tout ne se résume pas à l’argent qu’on donne aux gens. Les gens préfèrent encore vous voir, vous toucher et se confier à vous. Si c’était l’argent, Hiliassou ne gagnerait pas à Bondoukou. On m’a approché pour dire que mon parti, le Rdr, a un candidat pendant que mon conseiller est aussi candidat pour la même localité. Ils m’ont demandé comment j’explique cela. Certains ont vite fait de dire que je soutiens le candidat indépendant. Voyez-vous, je suis candidat Rdr, je participe aux réunions, il n’y a pas de problème. Quand j’ai demandé à Koné Hiliassou de soutenir le candidat Rdr, il m’a dit : ‘’président, ne faites pas çà. Je sais que je vais gagner. Laissez-moi aller’’. Devant son insistance, je l’ai donc laissé aller. C’est aussi çà la démocratie», a-t-il souligné. Autre volet important de son intervention, M. Soro a appelé les populations à se donner la main pour assurer le développement de la région de Gontougo. «Je suis venu pour prôner la réconciliation. Le plus important après les élections, c’est comment développer. Comment donner de l’emploi aux jeunes ? Comment développer les infrastructures de la ville ? Ce sont-là des sujets importants. C’est là que vous devez vous retrouver pour nous convaincre de vous aider à développer votre région, à développer votre ville. Il faut mettre de côté les rancœurs pour penser au développement de votre ville. C’est pourquoi, j’ai dit à Koné Hilliassou que le plus dur commence maintenant. Il ne faut pas dormir sur ses lauriers. C’est un message de paix et de réconciliation nationale que je suis venu vous donner», a-t-il indiqué. Tout au long de son intervention, il a échangé des amabilités avec le ministre, Kobenan Kouassi Adjoumani. A son tour, le ministre des Ressources animales et halieutique n’a pas tari d’éloges à l’endroit de l’hôte de marque avant de lui traduire toute la reconnaissance des populations «pour avoir libéré la Côte d’Ivoire».

Jean Michel Ouattara à Bondoukou
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