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Société Publié le jeudi 2 janvier 2014 | L’Inter

Eaux et forêts : Les officiers et sous-officiers formés et non intégrés interpellent Duncan et Ouattara

© L’Inter Par DR
Le premier ministre Duncan lance les travaux de réhabilitation de la voirie urbaine de San Pedro
Lundi 09 décembre 2013. Sans Pedro. le chef du gouvernement ivoirien Daniel Kablan Duncan accompagné du ministre des infrastructures économiques Patrick Achi a lancé les travaux de réhabilitation de la voirie urbaine de San Pedro.
Ils sont au nombre de 987 officiers et sous-officiers des Eaux et forêt qui ont été formés depuis plus de quatre ans et qui attendent d’être intégrés par l’administration ivoirienne. Malgré les promesses faites par le gouvernement ivoirien, leur situation n’a pas changé. Face à ce qu’ils considèrent comme une injustice, ils ont à travers un collectif dans lequel ils sont réunis, tenu un point-presse le 21 décembre dernier à l’institut sacré-cœur d’Adjamé(Abidjan). A l’ordre du jour, trois points.

Premièrement, le collectif a mis en cause les dysfonctionnements du système de formation des agents techniques des Eaux et forêt. En effet, ont-ils souligné, les écoles de formation ne sont pas adaptées aux différents ministères de tutelle. Par exemple, l’Ecole de faune et des aires protées(EFAP) de Bouaflé et l’Ecole de spécialisation en foresterie(ESF) du banco(Abidjan), sont placées sous tutelle du ministère de l’agriculture tandis que l’Ecole supérieure d’agronomie(SEA) de l’institut national polytechnique Houphouet Boigny(INP-HP) est placée sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ce système ne permet pas de maîtriser le flux d’étudiants surtout avec l’existence d’un concours d’intégration à la fin de la formation. Deuxième point à l’ordre du jour, les actions menées par le collectif depuis ces années de disette. Au nombre des actions, des audiences avec les autorités des différents ministères de tutelle, des séances de travail avec le cabinet du Premier ministre, des points-presse, des rassemblements publics à la présidence de la République, à la Basilique à Yamoussoukro. Tout ceci pour se faire entendre pour leur intégration dans l’administration. Mais jusqu’ici, rien n’y fit. Face à leur détresse, les membres du collectif interpellent le Premier ministre et le président de la République. Ils les appellent à joindre l’acte à la parole, suite aux promesses d’intégration que ces derniers leur auraient faites depuis le mois de septembre 2013.

Sébastien Kouassi
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