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Sport Publié le lundi 6 janvier 2014 | Le Mandat

La 10ème journée de la Ligue 1 a eu lieu le week-end dernier.

Le match entre le Stella Club d’Adjamé et le Sporting club de Gagnoa a connu une ambiance particulière. Juste en début de la deuxième mi-temps, le public est surpris d’enregistrer la présence du virevoltant Kader Kéita dit « Popito » au stade. Il s’installe dans la tribune d’honneur, réservée au club venu de la Cité du Fromager. Les quelques journalistes présents en ce lieu, ce samedi-là, se réjouissent de l’arrivée de ce joueur de grande classe, qui a fait ses débuts en Ligue 1 ivoirienne, avant de s’envoler pour l’Hexagone. A la fin de la rencontre, ils lui ont arraché quelques mots à propos de son actualité, ou des propositions, surtout que l’on est en plein dans le mercato hivernal. Et aussi recueillir son avis sur le groupe des Eléphants au Mondial 2014. Mais quelle ne fut la surprise ! (Désagréable bien sûr). A la fin de la rencontre, évidemment, nous faisons mouvement vers lui pour une interview éventuelle. Après les salutations et présentations usuelles, la première parole qu’il sort, en furie : « Vous avez fini d’insulter ma maman ? Vous avez insulté ma maman dans vos journaux et vous avez écrit que j’ai vendu ma maison à 600 millions, parce que je n’ai plus d’argent ». Et d’ajouter, toujours tout aussi en colère : « Pour votre gouverne, en France, je dors sur les Champs Elysées, dans le 16ème. Je dors sur le palier du président de la République. Aucun de vos meilleurs joueurs de Côte d’Ivoire ne dort où je dors en France. Je suis un viveur », s’en prend-t-il aux journalistes de bonne foi, qui voulaient de ses nouvelles.
Le déculottage
Jusque-là, Popito pouvait peut-être avoir raison. Mais irrité et ayant perdu son self control, devant ses proches, (manager, conseillers ou suiveurs), il a osé franchir le pas en ces termes : « C’est à cause de vous (les journalistes) que je ne suis plus en sélection. Et que je n’ai pas de club. Moi, j’ai prouvé en championnat en Côte d’Ivoire, avant de partir en Europe. Et même actuellement, si je reviens en équipe nationale, je vais encore prouver », a-t-il lâché, sans donner de raison valable. Cri de détresse ou appel de pied à Sabri Lamouchi ? L’un dans l’autre, la manière est déplacée. Il gagnerait à coopérer et à faire profil bas. Que non ! Il ne s’arrête pas là. Il met en garde les reporters: « Je vous préviens, celui qui écrit mal sur moi, qu’il ne signe pas son article. Sinon, si je l’attrape …», a-t-il craché. Il a peut-être raison de prendre à partie les journalistes. Mais qu’il se souvienne des actions de la presse qui lui ont ouvert plusieurs portes en Europe, et qui lui ont permis de se réaliser et d’être ce qu’il est aujourd’hui. Qu’il n’oublie pas. Les faits sont têtus. Qu’il recherche ailleurs l’origine de sa mauvaise passe actuelle. Peut-être dans la nuit et autres lieux de divertissement.

Francis Aké
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