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Société Publié le mardi 7 janvier 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Marine marchande / 400 officiers et sous-officiers peinent à valider leurs diplômes : Les propositions d’un expert pour leur insertion

© L’intelligent d’Abidjan Par FN
Marine marchande: 400 officiers et sous-officiers sollicitent l`aide du chef de l`Etat pour prendre la mer
Lundi 6 janvier 2014. Abidjan. A la faveur de l`assemblée générale du Syndicat des marins qualifiés de Côte d’Ivoire (SYMAQ-CI) , M. Vagbama Tambla, administrateur des services financiers, anime une conférence sur le thème : "Quelle marine marchande pour quelle Côte d’Ivoire, pays émergent ?". 400 officiers et sous-officiers issus de plusieurs promotions de l’Académie des sciences et techniques de la mer de Yopougon y assistent.
Les 400 élèves officiers et sous-officiers des promotions 2010, 2011, 2012 et 2013 ne savent plus à quel saint se vouer pour obtenir leur diplôme de marin qualifié, après leur formation à l’Académie des sciences et techniques de la mer de Yopougon. Au cours d’une assemblée générale du Syndicat des marins qualifiés de Côte d’Ivoire (SYMAQ-CI), le lundi 6 janvier 2014 à Cocody, le lieutenant-mécanicien 1ère classe Koffi Thierry Jean Ulrich, porte-parole des marins marchands a fait l’état des lieux. «Il y a une Direction des affaires maritimes et portuaires chargée de trouver des embarquements, c’est-à-dire des stages embarqués sur des navires en mer pour une durée de douze (12) mois, afin de parfaire la formation du marin. C’est après ce stage que le marin devient opérationnel et peut exercer librement le métier pour lequel il a été formé. Nous avons fait une étude sur quatre promotions composées chacune de 100 marins, toute filière confondue. Il y a des officiers-ponts et machines et des matelots… Mais ce sont 400 marins formés qui sont au chômage, livrés à eux-mêmes pendant que l’académie de Yopougon, continue de former des marins. Nous avons donc créé un syndicat affilié à la FESACI pour mener le combat, parce qu’il n’est pas normal qu’un Etat continue de former des chômeurs», a indiqué le lieutenant-mécanicien 1ère classe Koffi Thierry Jean Ulrich. Pour Vagbama Tambla, administrateur des services financiers, la question de l’embarquement des marins-marchands peut être réglée rapidement dans la mesure où, l’ambition du Président Alassane Ouattara est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. «Le trafic de la Côte d’Ivoire se fait à plus de 85% par voie maritime à l’échelle internationale par le biais de ses deux ports à Abidjan et à San-Pedro. C’est un secteur vital pour l’économie ivoirienne, mais la difficulté aujourd’hui, c’est l’embarquement des marins marchands. Nous proposons donc à l’Etat à travers le ministère des transports, d’imposer l’embarquement aux navires qui accostent dans nos ports. La moyenne mensuelle de 200 bateaux qu’accueillent nos ports résoudra la question, parce que si un bateau embarque au moins deux marins, les 400 marins formés depuis quatre ans pourront valider leurs diplômes. A moyen et long terme, la politique du registre des navires qui consistent à immatriculer les navires battant pavillon ivoirien et la création de la flotte de la Côte d’Ivoire s’offrent comme des alternatives crédibles», a révélé Vagbama Tambla lors d’une conférence sur le thème : «Quelle marine marchande pour quelle Côte d’Ivoire, pays émergent ? ».

Olivier Dion
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