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Art et Culture Publié le jeudi 16 janvier 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Récompense / Après le Prix Alioun Diop Oif – Fildak décerné à Dakar : Nei / Ceda s’engage à maintenir et renforcer la qualité, à rester pluralistes

Près d’un mois après avoir remporté à Dakar, au Sénégal, le Prix Alioun Diop pour la promotion de l’édition en Afrique, Guy Lambin – le directeur général de Nei / Ceda [Nouvelles Editions ivoiriennes / Centre d’édition et de diffusion africaines] a convié la presse pour célébrer «le prix particulier, de par le nom qu’il porte». S’il «en rêvait», Guy Lambin n’a pas caché sa «surprise» de recevoir «le plus grand prix d’Afrique francophone – sans être en parallèle avec le prix ivoire de la littérature africaine».

Au siège de Nei / Ceda, le 14 janvier 2014, Guy Lambin qui avait à ses côtés Miriam Moro [Coordonnatrice, Relations Nei-Ceda] a dit «partager ce prix sous la tutelle universelle d’Alioun Diop». Parce que, soutient-il, «recevoir ce prix, c’est être l’héritier de cet immense homme …C’est une fierté pour la Côte d’Ivoire».

Pour Guy Lambin, Alioun Diop qui a crée Présence Africaine, la première maison d’édition en Afrique «où les idées ont pu se confronter à travers la littérature, il [Alioun Diop] a réuni toute l’intelligentsia noire et a participé à la conscience noire».

Le prix, lancé par l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), est attribué tous les deux ans à l’occasion de la Foire internationale du livre et du matériel didactique de Dakar (FILDAK). Il récompense depuis 1995 la maison d’édition qui s’est illustrée par la qualité (forme) de sa production.

«Nous devons faire mieux, encourage Guy Lambin. Nei / Ceda a des exigences de qualité. Ce prix nous engage à maintenir et renforcer la qualité, à rester pluralistes. La qualité doit prédominer dans nos choix éditoriaux. C’est un engagement que je prends».
Expliquant le choix du jury [présidé par Dominique Zidouemba, chercheur à l'Institut fondamental d’Afrique noire – IFAN, Cheikh Anta Diop] en sa faveur, le lauréat du (10è) Prix Alioun Diop soutient que la maison d’édition qu’il dirige a non seulement à rééditer les anciens (auteurs) mais a lancé les nouveaux (jeunes auteurs). Evaluant à «plus d’un livre par mois» les publications au cours de l’année 2013, Guy Lambin cite une dizaine de romans, quatre (4) Adoras, une collection de littérature policière, les livres de jeunesse dont ‘’Le petit cheval rouge’’ de Fatou Kéita (le dernier), des ouvrages de comptabilités, de gestion, de finance d’entreprise, etc.

Le prix Alioun Diop doté d'un trophée (en bronze), d'un diplôme et d'un chèque d'un million et demi de francs CFA, Guy Lambin entend injecter la somme symbolique du prix dans l’œuvre de poésie à sortir bientôt de l’auteur ivoirien Réné Gnalega.

A la 13è édition du Fildak, ce sont onze (11) maisons d'édition qui étaient en lice pour le Prix Alioun Diop pour la promotion de l’édition en Afrique – Oif / Fildak. A savoir NEI/CEDA et Eburnie (2è prix) pour la Côte d’Ivoire, Nouvelles éditions africaines du Sénégal, OSAD, Bibliothèque Lecture et développement (BLD), Maguilen, Fama, Edisal, Abis (au Sénégal) et Kounou et Celi de la Tunisie.

Le deuxième prix du Fildak est celui de la créativité du nom de l’auteur Aminata Sow Fall, «un des phares de la littérature après Alioun Diop», reconnait Guy Lambin.

Koné Saydoo
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