Organisation du 1er colloque scientifique de la diaspora ivoirienne à Paris

Sur l’initiative de la Fédération des associations de la diaspora ivoirienne (FADIV) présidée par le docteur Diaby Moussa, s’est tenu, de vendredi à samedi à l’Ecole Polytechnique de Paris, le 1er colloque scientifique portant sur le thème « Innovation, Industrialisation et Développement durable : Pour une Côte d’Ivoire émergente en 2020 ».

Cet évènement, placé sous le haut patronage du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le docteur Cissé Bacongo, a abordé divers thèmes, à savoir "La coopération France – Côte d’Ivoire dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique"; "Les méthodes innovantes d’enseignement : le E-jumelage, le E-Learning, etc."; "Une Côte d’Ivoire émergente en 2020 : Mythe ou Réalité ?".

Le colloque a également planché sur les thèmes "Quel Développement durable en Côte d’Ivoire ?"; "Les technologies de la Santé"; "Quelles filières industrielles en Côte d’Ivoire ?"; "Agro-industrie et Environnement" et "Les technologies de l’information et de la communication".

Au cours de la cérémonie d’ouverture qui s’est tenue en présence de personnalités ivoiriennes et françaises de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la représentante du haut patron, Mme Edmée Abouattier Mansila, a donné lecture du discours d’ouverture du ministre Cissé Bacongo.

Selon le ministre, cité par son directeur de cabinet, Mme Abouattier, "le thème choisi, axé sur l’Innovation, l’Industrialisation et le Développement durable est un signal fort lancé à l’ensemble de la communauté ivoirienne et internationale pour bâtir une Côte d’Ivoire nouvelle, havre de paix, pays d’hospitalité, où la culture de l’excellence a toujours eu une place de choix depuis les indépendances".

M. Bacongo s’est engagé, conformément à sa mission, à œuvrer pour favoriser une culture scientifique plus forte et impulser une nouvelle dynamique au système d’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, contribuer à la promotion des élites en général et des talents de la diaspora en particulier.

"Chacun de nous, à son niveau, se doit de contribuer à la réalisation de ce grand dessein, et du pari pris sur l’avenir et face à un monde en pleine mutation", écrit-il, soulignant que ce colloque est porteur de retombées positives et bénéfiques.

Le colloque s’est achevé avec la remise aux autorités ivoiriennes présentes, un Livre Blanc qui est le fruit des réflexions sur le développement de la Côte d’Ivoire par la Recherche.

kkp/cmas