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Politique Publié le mercredi 22 janvier 2014 | Le Democrate

De retour d’exil : Marcel Gossio reçu par Hamed Bakayoko

© Le Democrate Par Atapointe
Réconciliation : Marcel Gossio s`est entretenu avec le ministre d`Etat Hamed Bakayoko
Lundi 20 Janvier 2013. Abidjan. Plateau. Le ministre d`Etat, ministre de l`intérieur Hamed Bakayoko a reçu à son cabinet, Marcel Gossio, proche de l`ex Président Laurent Gbagbo rentré d`exil.
De retour en Côte d’Ivoire depuis vendredi dernier, l’ancien directeur général du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio a été reçu dans la soirée du lundi 20 décembre par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko. A la fin de la rencontre, ce haut responsable de l’ancien parti au pouvoir a confié qu’il était de retour au pays pour prendre une part active au processus de réconciliation. « Je m’inscris totalement dans ce processus. Je le ferai au niveau de ma région, au niveau de mon parti », a indiqué l’ancien directeur du port d’Abidjan. « Nous devons faire en sorte que les Ivoiriens se retrouvent pour marcher main dans la main en regardant l’avenir », a ajouté Gossio qui a justifié que « quand il y a la paix, il y a le développement ». Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, ce retour concrétise la main tendue du Chef de l’Etat aux exilés.

« Nous mettons ainsi en pratique le message du Président Ouattara qui tend la main à tous les exilés et les appelle au retour. Leur venue se passera dans de bonnes conditions, dans un esprit de paix et de réconciliation », a-t-il soutenu.
Selon Hamed Bakayoko, ce retour devrait pouvoir trouver écho auprès des partisans de l’opposition qu’il a exhortés à s’inscrire dans une démarche sincère pour le retour de la paix.

« Nous sommes convaincu que ce pays ne peut se développer que si nous sommes réconciliés et si nous travaillons ensemble dans le respect des Institutions et dans le respect des libertés démocratiques », a affirmé le ministre d’Etat. Se voulant rassurant, Hamed Bakayoko a indiqué qu’il n’était pas question de faciliter le retour des personnalités pour les mettre en prison.

« C’est un signal que nous donnons et en retour nous voulons que l’opposition reprenne sa place dans le développement du pays, car elle a un rôle capital à ce niveau », a conclu le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité.

Ci-dessous l’intégralité des échanges de l’ancien directeur général du port d’Abidjan avec la presse :


La Suisse vient de décider de dégeler les avoirs de 4 pro-Gbagbo. Est-ce que pour vous cela va contribuer au renforcement de la réconciliation en Côte d’Ivoire ?


Oui, je le crois. Je pense que c’est une très bonne chose qui entre dans la dynamique de la réconciliation et de la paix. Le président de la République lui-même a également dégelé des comptes ici en Côte d’Ivoire. Donc, globalement, tout cela participe à la réconciliation.


Justement, à propos de la réconciliation nationale, qu’attendez-vous faire ?


Je m’inscris totalement dans le processus de paix et de réconciliation nationale. D’ailleurs, c’est pour cela que je suis là. Je le ferai au niveau de ma région et avec mon parti.

Je dois préciser que je m’inscris totalement dans le processus de paix et de réconciliation nationale pour que nous aboutissions à la paix. Car, quand il y a la paix, il y a le développement. Nous devons faire en sorte que les Ivoiriens se retrouvent pour marcher main dans la main en regardant l’avenir.


Vous n’avez pas de préalables à poser?


Quand le président de la République dit que tous les exilés peuvent rentrer dans des conditions sécurisées, c’est déjà une garantie. On parle de dégel, on libère les maisons des gens, on libère les prisonniers, ce sont des actes en faveurs de la paix. Cette paix doit être nécessairement soutenue et doit surtout se consolider.

Est-ce que vous regrettez ce qui s’est passé ?

Oui, le seul regret que tout le monde peut avoir, c’est qu’après les élections, il y ait eu tant de dégâts et tant de morts… On regrette tous cela.

Il ne faudra plus que cela arrive dans notre pays. Chacun dans cette crise a perdu quelque chose. Ce n’est pas une bonne chose. Nous devons ensemble cultiver désormais la tolérance pour que cela ne se reproduise plus.


Quel message pouvez-vous lancer à ceux qui sont encore en exil ?


Je leur demande rentrer tous pour que nous participions activement à la réconciliation nationale et au développement de notre pays."

Sercom
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