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Politique Publié le mercredi 22 janvier 2014 | AFP

Côte d’Ivoire: l’opposition pro-Gbagbo dénonce un "grand retard" pour les élections en 2015

© AFP Par Didier ASSOUMOU
Mobilisation des Ressources au Front Populaire Ivoirien: la direction du parti lance l`opération "Je donne au FPI"
Samedi 2 Novembre 2013. Abidjan. Pascal Affi N`guessan, président du Fpi procède au lancement de l`opération de collecte et de mobilisation de ressources en vue des batailles futures.
ABIDJAN - L’organisation de l’élection présidentielle de 2015 en Côte d’Ivoire accuse un "grand retard", un scrutin "apaisé et crédible" n’étant pas encore garanti, a estimé mercredi Pascal Affi N’Guessan, le chef du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.

Le gouvernement "accuse un grand retard dans la préparation de l’échéance de 2015", a affirmé Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), lors d’une rencontre organisée par le quotidien ivoirien Le Nouveau Réveil, proche du pouvoir.

L’"immense travail à abattre pour garantir des élections apaisées et
crédibles en 2015" n’a pas été effectué, a regretté M. N’Guessan, citant en exemple la restructuration de la Commission électorale indépendante, contrôlée selon lui par les membres du pouvoir.

Le gouvernement doit donner "des signaux" pour ne pas "conduire (la Côte d’Ivoire) à des élections bâclées, avec tous les risques que cela comporte", a-t-il estimé.

La réussite de la prochaine élection présidentielle est impérative pour
tous les acteurs impliqués en Côte d’Ivoire, afin d’apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.

La participation du Front populaire ivoirien est nécessaire pour que ce
scrutin soit réussi, quel que soit son score, afin que tout l’échiquier
politique soit représenté. Le FPI n’a pour l’instant pas fait connaître sa
position à ce sujet.

L’actuel président Alassane Ouattara, dont le prédécesseur et adversaire Laurent Gbagbo avait refusé la victoire en 2010, ce qui avait embrasé le pays, a déjà confirmé sa participation au scrutin d’octobre 2015.

M. Affi N’Guessan s’est par ailleurs dit "inquiet" de la présence excessive des dozos, ces chasseurs traditionnels alliés du régime, accusés par l’ONU de nombreuses exactions, qui selon lui pourraient "affecter la sécurité du scrutin".

"Si les dozos ne sont pas démantelés et désarmés, il sera difficile de
garantir des élections apaisées", a-t-il souligné.

Le président Ouattara avait demandé, le 6 janvier, aux dozos de cesser
leurs activités paramilitaires, les appelant "à se consacrer à leurs activités originelles en évitant de vouloir accompagner les forces régulières".

ck/jf/de
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