Les autorités ivoiriennes ont inauguré lundi une nouvelle mine d’or dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, qui va augmenter de 20% la production aurifère nationale et porter à quatre le nombre de mines industrielles, a-t-on appris de source gouvernementale.
La mine d’or d’Agbaou, d’un coût de 80 milliards de francs CFA (122 millions d’euros), exploitée par la société canadienne Endeavour, va produire "annuellement trois tonnes d’or et permettre de porter la production aurifère
nationale de 13 à 16 tonnes par an", a expliqué le ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, lors d’une cérémonie.
La réserve du gisement est évaluée "à 35 tonnes pour une durée de 10 ans", a ajouté M.Brou, soulignant que "l’immensité de ce potentiel contribuera à la
croissance économique".
Le ministre a également annoncé la découverte récente du plus grand gisement du pays, qui fera de la Côte d’Ivoire un "pays minier majeur comme son potentiel le prédestine".
"En marge des trois importantes mines d’or que possède la Côte d’Ivoire (Tongon-Ity-Bonikro), le plus grand gisement vient d’être découvert dans la
région Ayaou" (centre), a-t-il déclaré.
La presse ivoirienne avait annoncé la semaine passée la découverte par
l’entreprise britannique Amara mining d’un gisement de 180 tonnes d’or à
Yaoré, près de la capitale Yamoussoukro.
Le sous-sol ivoirien contient de l’or, du diamant, du fer, du nickel, du
manganèse, de la bauxite et du cuivre. Seuls l’or et le manganèse sont
exploités industriellement.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a exprimé son ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays minier. Toutefois, l’activité minière ne représente pas plus de 5% du produit intérieur brut, selon les données officielles.
ck/jf/mba
La mine d’or d’Agbaou, d’un coût de 80 milliards de francs CFA (122 millions d’euros), exploitée par la société canadienne Endeavour, va produire "annuellement trois tonnes d’or et permettre de porter la production aurifère
nationale de 13 à 16 tonnes par an", a expliqué le ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, lors d’une cérémonie.
La réserve du gisement est évaluée "à 35 tonnes pour une durée de 10 ans", a ajouté M.Brou, soulignant que "l’immensité de ce potentiel contribuera à la
croissance économique".
Le ministre a également annoncé la découverte récente du plus grand gisement du pays, qui fera de la Côte d’Ivoire un "pays minier majeur comme son potentiel le prédestine".
"En marge des trois importantes mines d’or que possède la Côte d’Ivoire (Tongon-Ity-Bonikro), le plus grand gisement vient d’être découvert dans la
région Ayaou" (centre), a-t-il déclaré.
La presse ivoirienne avait annoncé la semaine passée la découverte par
l’entreprise britannique Amara mining d’un gisement de 180 tonnes d’or à
Yaoré, près de la capitale Yamoussoukro.
Le sous-sol ivoirien contient de l’or, du diamant, du fer, du nickel, du
manganèse, de la bauxite et du cuivre. Seuls l’or et le manganèse sont
exploités industriellement.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a exprimé son ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays minier. Toutefois, l’activité minière ne représente pas plus de 5% du produit intérieur brut, selon les données officielles.
ck/jf/mba
