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Politique Publié le mercredi 29 janvier 2014 | Le Patriote

Odienné : L’audition de Simone n’a pas eu lieu

© Le Patriote Par Prisca
Politique : Baisser de rideau sur le 20ème anniversaire de la fête de la liberté.
Le rideau est tombé le dimanche 02 mai 2010 sur les festivités du 20ème anniversaire de la fête de la liberté organisé par le Front Populaire ivoirien. Photo: Mme Simone Gbagbo
Prévue pour hier mardi 28 janvier 2014, l’audition de l’ex-Première Dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, depuis sa résidence surveillée d’Odienné n’a finalement pas eu lieu. Selon nos sources, les juges qui devaient faire le déplacement de la capitale du Kabadougou ne sont pas arrivés.
Rappelons que le séjour de Simone à Odienné a été riche en actualités, depuis 2011 où elle est arrivée dans le nord-ouest du pays. La justice lui a d’abord notifié deux chefs d’accusation par le procureur Simplice Koffi Kouadio au même titre que d’autres prisonniers de la crise postélectorale comme Pascal Affi N’Guessan ou Abou Drahamane Sangaré, tous accusés de crimes économiques et atteinte à la sûreté de l’Etat. Par la suite, en juin 2012, le juge d’instruction Koné Mamadou va signifier, à elle et ses camardes, dix-sept autres chefs d’accusations que l’on regroupe en deux catégories.La première catégorie d’accusation comprend le génocide, le crime contre la population civile, les meurtres, assassinats, crimes contre les prisonniers de guerre, coups et blessures volontaires, complicités, coaction, les tentative de toutes ces infractions et voies de faits. La deuxième catégorie concerne les crimes de vols qualifiés, incendies volontaires d’immeubles, dégâts volontaires à la propriété immobilière d’autrui, complicité, constitution de bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, atteinte à l’ordre public, coalition de fonctionnaires, rébellion, usurpation de fonction, tribalisme, xénophobie, coaction et tentative de toutes ces infractions.
Il y a eu aussi le retentissant épisode de sa demande de transfèrement par la Cour Pénale internationale (CPI) qui avait émis un mandat d’arrêt contre Mme Gbagbo en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs d’inculpations pour crimes contre l’humanité. A savoir : meurtres, viols et autres violences sexuelles, actes de persécution et autres actes inhumains. Des actes qui se situent entre la période du 16 décembre 2010 au 12 avril 2011.
Son passage à la Pisam pour recevoir des soins a été le dernier fait qui l’a mise sous les feux des projecteurs avant l’annonce de cette audience qui était prévue se faire en présence de ses avocats.

MD
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