Abidjan - La Côte d'Ivoire dispose du gisement de biomasse le plus important d'Afrique, indique des experts internationaux et autorités nationales, qui intervenaient vendredi au cours d’un panel, dans le cadre du forum Investir en Côte d’Ivoire 2014.
"La Côte d'Ivoire a un très beau potentiel de biomasse", a affirmé le directeur général du centre des énergies renouvelables de la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mahama Kappiah, précisant que le pays "en a plus que tout autre pays en Afrique".
Ce potentiel, a-t-il dit, n'attend que des projets bien formulés pour avoir des financements.
Avec un potentiel de biomasse de 12 millions de tonnes par an, la Côte d'Ivoire bénéficie de 2700 heures de temps d'ensoleillement, a révélé le directeur général de l'Energie au ministère du Pétrole et de l'Energie, Sabati Cissé.
A cela s'ajoute 40 MW de petites hydrauliques à développer, a-t-il fait savoir.
Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Rémi Allah-Kouadio, a pour sa part, indiqué que le gouvernement ivoirien prépare la transition énergique à travers la prise de mesures institutionnelles et règlementaires, notamment de nombreux projets de loi en cours d'adoption.
"Le secteur privé doit être le moteur de cette transition énergétique", a-t-il souhaité, précisant que le gouvernement ivoirien veut atteindre en 2020, une part de 15% pour l'énergie renouvelables à base de biomasse.
Au plan régional, une politique est en élaboration pour régler la question, selon les experts qui précisent qu'un agenda pour les 15 pays de la CEDEAO sera proposé, car certains pays n'ont rien fait dans ces domaines.
Pour ce qui est du financement, la banque africaine de développement (BAD) annonce la structuration d'un fonds dévolu aux énergies renouvelables en Afrique subsaharienne.
Selon la chargée des investissements seniors à la BAD, Subha Nagarajan, son institution a mobilisé 100 millions de dollars pour développer les systèmes d'énergie solaire.
L'union européenne (UE) est déjà engagée dans le processus, a dit le chef de section infrastructures de l'UE en Côte d'Ivoire, Fabio Di Stefano, affirmant que son institution finance la mise en place de petites unités de production d'énergie solaire en Côte d'Ivoire.
Au terme de cette conférence, les experts ont convenu de la nécessité des Etats africains d'aller aux sources d'énergies renouvelables, estimant que les énergies traditionnelles risquent de ne pas pouvoir répondre aux besoins d'une démographie galopante.
(AIP)
kkf/tm
"La Côte d'Ivoire a un très beau potentiel de biomasse", a affirmé le directeur général du centre des énergies renouvelables de la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mahama Kappiah, précisant que le pays "en a plus que tout autre pays en Afrique".
Ce potentiel, a-t-il dit, n'attend que des projets bien formulés pour avoir des financements.
Avec un potentiel de biomasse de 12 millions de tonnes par an, la Côte d'Ivoire bénéficie de 2700 heures de temps d'ensoleillement, a révélé le directeur général de l'Energie au ministère du Pétrole et de l'Energie, Sabati Cissé.
A cela s'ajoute 40 MW de petites hydrauliques à développer, a-t-il fait savoir.
Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Rémi Allah-Kouadio, a pour sa part, indiqué que le gouvernement ivoirien prépare la transition énergique à travers la prise de mesures institutionnelles et règlementaires, notamment de nombreux projets de loi en cours d'adoption.
"Le secteur privé doit être le moteur de cette transition énergétique", a-t-il souhaité, précisant que le gouvernement ivoirien veut atteindre en 2020, une part de 15% pour l'énergie renouvelables à base de biomasse.
Au plan régional, une politique est en élaboration pour régler la question, selon les experts qui précisent qu'un agenda pour les 15 pays de la CEDEAO sera proposé, car certains pays n'ont rien fait dans ces domaines.
Pour ce qui est du financement, la banque africaine de développement (BAD) annonce la structuration d'un fonds dévolu aux énergies renouvelables en Afrique subsaharienne.
Selon la chargée des investissements seniors à la BAD, Subha Nagarajan, son institution a mobilisé 100 millions de dollars pour développer les systèmes d'énergie solaire.
L'union européenne (UE) est déjà engagée dans le processus, a dit le chef de section infrastructures de l'UE en Côte d'Ivoire, Fabio Di Stefano, affirmant que son institution finance la mise en place de petites unités de production d'énergie solaire en Côte d'Ivoire.
Au terme de cette conférence, les experts ont convenu de la nécessité des Etats africains d'aller aux sources d'énergies renouvelables, estimant que les énergies traditionnelles risquent de ne pas pouvoir répondre aux besoins d'une démographie galopante.
(AIP)
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