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Politique Publié le mardi 4 février 2014 | Le Patriote

Procès des évènements de la crise postélectorale : L’ex-DG de la DST, l’ancien commandant adjoint du CECOS… acquittés hier

Le tribunal militaire a tranché. Le contrôleur général de police, le général Boblaé Bossébo Jean-François, ex-directeur général adjoint de la police nationale, les commissaires principaux Négblé César et Robé Gogo Joachim, respectivement ex-directeur général de la DST et ancien commandant adjoint du centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS), les commissaires principaux Gnépa Philippe, ex-préfet de police de Yamoussoukro, Yoro Claude, Tiagnéré Jean-Louis, Monnet Dénis ainsi que les capitaines-majors de police Guédé Zagahi, Kobli Dénis et le Sergent Déhi Tié Hyppolite, suspectés de violation de consignes pendant le crise postélectorale et poursuivis par le tribunal militaire d’Abidjan, ont étés tous acquittés par le président du tribunal, le juge Diallo Mamadou. En effet, pour leur deuxième comparution, les choses sont allées très vite. Ont-ils vraiment violé la consigne du chef suprême de l’armée, le président de la République, Alassane Ouattara en décembre 2010 en refusant de rejoindre les rangs de l’armée républicaine? Cette question centrale a été en 3 minutes évacuée par le substitut du procureur de la République, le capitaine Dosso Losseni, dans son réquisitoire après le témoignage, du commissaire divisionnaire major Sami-bi Irié, ex-DGA de la police. Selon lui, dès lors que la hiérarchie a reconnu n’avoir pas donné une consigne claire dans le sens du respect de la décision du chef de l’Etat, il ne peut y avoir de violation. «Il est vrai que le chef suprême des armées a donné une consigne. Cette consigne, au vu des témoignages, n’a pas été relayée auprès des troupes par la hiérarchie et les suspects sont restés sous les ordres de leurs chefs. C’est pourquoi, le parquet estime que le délit n’est pas constitué et décide de déclarer les accusés non coupables des faits à leur décharge», a-t-il requis. Avant que les avocats ne plaident pour l’élargissement pur et simple de leurs clients. Il est 16h00, après une brève suspension, l’audience reprend ses droits. Et sans surprise, le juge prononce la libération des cadres de la police. « (…) Je déclare les suspects non coupables », a-t-il jugé. C’est l’extase dans la salle d’audience. Les parents et amis des accusés venus massivement pour assister au procès n’ont pas pu contenir leur joie. Ils ont accueilli la décision par des applaudissements nourris. «C’est de cette justice indépendante capable de dire le droit dont la Côte d’Ivoire a besoin. Ce soir nous sommes satisfaits du verdict. Les juges ont dit le droit. Le droit a été dit et bien dit. Force est restée à la loi et nous félicitons le commissaire du gouvernement et les juges », s’est réjoui Me Gohi-Bi Raoul, avocat de la défense.

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