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Showbizz Publié le jeudi 6 février 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Sortie d’album : le Burida dément avoir refusé des stickers à Gadji Céli

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Le burida initie la journée de la solidarité avec l`Art
Jeudi 21 novembre 2013 Abidjan. Les associés du burida (bureau ivoirien du droit d`auteur) ont organisé la cérémonie de lancement de la journée de la solidarité avec les créateurs d`art < SOLID`ARTIST> qui se tiendra le 20 décembre prochain dans le jardin du Golf hôtel.
Dans la journée d’hier, une information nous est parvenue : le Burida aurait refusé des stickers pour les jaquettes de «Libérez notre président Gbagbo», le nouveau single de Gadji Céli [et les artistes résistants]. Rumeur ou vérité, nous avons approché les services concernés au Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida).

«Nous n’avons pas reçu de jaquettes de Gadji Céli», a répondu Jean-Claude Kouadio, chef du département contentieux et de la lutte contre la contrefaçon. Néanmoins, il prend soin de demander à une de ses collaboratrices du service stickers qu’il joint au téléphone pour savoir si des jaquettes concernant le single de Gadji Céli ont été déposées pour être sticker. Réponse négative. Quand nous parvenons au service stickers, point de jaquettes du single de Gadji Céli parmi celles qui s’y trouvent déjà et sur le point d’être retirée comme ‘’Génération consciente’’, la dernière œuvre de Espoir 2000.

«Le service soutient que personne n’est venu pour demander des stickers de Gadji Céli…La seule personne qui peut dire au Burida de ne pas sticker, c’est le juge», a fait entendre Jean-Claude Kouadio qui a expliqué la procédure de ‘’stickage’’. Le coût du sticker est de 41,3 Fcfa et les droits de reproductions mécaniques (Drm) fixés à 160 Fcfa [quand le prix du CD n’excède pas 3000 Fcfa]. Lorsque le prix n’y est pas mentionné, les Drm sont fixés à 225 Fcfa et «on considère, admet Jean-Claude Kouadio, que c’est au-delà de 3000 Fcfa».

«L’artiste, s’il n’est pas le [son] producteur, ne peut lui-même venir demander des stickers car n’ayant pas de procuration», précise Jean-Claude Kouadio. La procuration est une autre forme qui donne droit à un tiers de faire la demande de stickers au nom de l’artiste. Quand l’artiste est son propre producteur, il lui faut remplir et présenter une attestation d’autoproduction. Dans le cas où l’artiste dispose d’un producteur, il revient à celui-ci de présenter au Burida un contrat de production pour voir sa demande de sticker acceptée. Le distributeur peut en faire la demande. Dans ce cas, il doit se munir d’un contrat de distribution dans lequel le producteur lui donne [distributeur] la licence faire sticker ou vendre l’œuvre.

Koné Saydoo
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