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Économie Publié le lundi 10 février 2014 | Le Patriote

En visite à Abidjan/ Guillaume Garot, ministre français, révèle: “80% du chocolat consommé en France est issu du cacao ivoirien"

© Le Patriote Par DR
Guillaume Garot, ministre français délégué auprès du ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt
On ne le dira jamais assez, la France est un partenaire de choix pour la Côte d’Ivoire. Le ministre français délégué auprès du ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, Guillaume Garot, l’a encore réitéré à la faveur de sa récente visite en Côte d’Ivoire. Au cours de son séjour qui s’est déroulé les 6 et 7 février derniers, Guillaume Garot, à la faveur d’une conférence de presse dans un hôtel de la place, a évoqué l’importance et l’intérêt du cacao ivoirien pour les consommateurs français. « 80% du chocolat consommé, apprécié, savouré en France est issu du cacao ivoirien, du cacao provenant des plantations ivoiriennes », a révélé le ministre français de l’agroalimentaire. Guillaume Garot qui s’exprimait à l’occasion de la signature de convention de financement des intrants agricoles au bénéfice des producteurs de cacao ivoirien a fait savoir que ‘‘le cacao ivoirien n’est pas n’importe lequel’’. Pour lui, ‘‘ c’est sans doute l’un des meilleurs au monde et qui est apprécié par les Français’’. Aussi a-t-il fait savoir que la France est prête à accompagner le gouvernement ivoirien pour l’intensification de ses efforts. Toute chose qui ferait en sorte que ‘‘du point de vue de la recherche, de l’aide aux coopératives, des infrastructures, nous puissions être aux côtés des Ivoiriens’’. Il ressort surtout de son intervention que la France entend contribuer à restructurer la filière cacao. « Il est très important que cette filière puisse assurer un développement durable. Les producteurs doivent tirer un revenu juste et digne de leur travail. Mieux, que les transformateurs garantissent une qualité constante du cacao », a indiqué Guillaume Garot. Qui met un point d’honneur à la modernisation des infrastructures dans filière cacao, ‘‘un élément très fort de la compétitivité’’. Précisant que le volet relatif aux infrastructures sera l’affaire du Contrat de désendettement et de développement (C2D). En tout cas c’est un partenariat gagnant-gagnant qui se construit entre les deux pays.

Jean Eric ADINGRA
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