Abidjan, L’Institut polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro va abriter le prochain centre panafricain de formation en statistique, ainsi en ont décidé les dirigeants africains lors d’une session tenue fin janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Lors de la 22ème session de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine tenue les 30 et 31 janvier au siège de l’organisation panafricaine, il a été décidé de la création d’un centre panafricain de formation en statistique basé à l’INPHB de Yamoussoukro. Il a été, par conséquent, demandé à la Commission de l’Union africaine, en collaboration avec la CEA, la BAD et l’ACBF, et au gouvernement ivoirien de prendre les mesures nécessaires pour la création effective et l’accueil dudit centre.
Cela fait suite à la résolution prise par la sixième réunion conjointe de la Conférence des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union africaine et de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique pour l’Afrique tenue en mars à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sur la création d’un centre panafricain de formation en statistique.
La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA a par ailleurs demandé à tous les pays d’allouer des ressources adéquates pour la production et l’utilisation des statistiques, conformément aux principes de la Charte africaine de la statistique qu’elle a invité les pays du continent à ratifier.
Le centre viendra compléter le gap qui existe actuellement dans la formation des statisticiens africains, notamment au niveau de la spécialisation dans les domaines précis de la statistique (comptes nationaux, statistiques du commerce extérieur et de la balance des paiements, statistiques de l’emploi et du secteur informel, et autres statistiques sectorielles, etc.) et permettre aux statisticiens africains de parler le même langage statistique.
Il dispensera les cours en français et en anglais dans le domaine de l’organisation et du management moderne des organisations statistiques, de la communication et du marketing des produits statistiques.
Des étudiants ou stagiaires diplômés des universités et des écoles nationales de formation en statistique existantes, à savoir l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) à Abidjan, l’Ecole nationale de la statistique et de l’analyse économique (ENSAE) à Dakar, l’Institut sous-régional de statistique et d’économie appliquée (ISSEA) de Yaoundé, l’Université de Makerere, en Ouganda, etc., pourraient y être accueillis.
La création d’un centre africain de formation en statistique s’inscrit dans la mise en œuvre de la Stratégie pour l’harmonisation des statistiques en Afrique (SHaSA), souligne-t-on.
(AIP)
kkp/kp
Lors de la 22ème session de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine tenue les 30 et 31 janvier au siège de l’organisation panafricaine, il a été décidé de la création d’un centre panafricain de formation en statistique basé à l’INPHB de Yamoussoukro. Il a été, par conséquent, demandé à la Commission de l’Union africaine, en collaboration avec la CEA, la BAD et l’ACBF, et au gouvernement ivoirien de prendre les mesures nécessaires pour la création effective et l’accueil dudit centre.
Cela fait suite à la résolution prise par la sixième réunion conjointe de la Conférence des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union africaine et de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique pour l’Afrique tenue en mars à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sur la création d’un centre panafricain de formation en statistique.
La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA a par ailleurs demandé à tous les pays d’allouer des ressources adéquates pour la production et l’utilisation des statistiques, conformément aux principes de la Charte africaine de la statistique qu’elle a invité les pays du continent à ratifier.
Le centre viendra compléter le gap qui existe actuellement dans la formation des statisticiens africains, notamment au niveau de la spécialisation dans les domaines précis de la statistique (comptes nationaux, statistiques du commerce extérieur et de la balance des paiements, statistiques de l’emploi et du secteur informel, et autres statistiques sectorielles, etc.) et permettre aux statisticiens africains de parler le même langage statistique.
Il dispensera les cours en français et en anglais dans le domaine de l’organisation et du management moderne des organisations statistiques, de la communication et du marketing des produits statistiques.
Des étudiants ou stagiaires diplômés des universités et des écoles nationales de formation en statistique existantes, à savoir l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) à Abidjan, l’Ecole nationale de la statistique et de l’analyse économique (ENSAE) à Dakar, l’Institut sous-régional de statistique et d’économie appliquée (ISSEA) de Yaoundé, l’Université de Makerere, en Ouganda, etc., pourraient y être accueillis.
La création d’un centre africain de formation en statistique s’inscrit dans la mise en œuvre de la Stratégie pour l’harmonisation des statistiques en Afrique (SHaSA), souligne-t-on.
(AIP)
kkp/kp
