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Société Publié le lundi 17 février 2014 | Notre Voie

Aboisso: Des corridors et les barrages des FRCI démantelés

© Notre Voie Par DR
Lutte contre le racket et les tracasseries routières / Dr Kouyaté et l`Observatoire de la Fluidité des Transports (OFT)dans le centre-ouest
L’Observatoire de la Fluidité des Transports (OFT) et le Comité National de Facilitation (CNF), ont effectué une mission de démantèlement des barrages illégaux sur les axes Abidjan-Issia et Daloa-Bouaflé du 27 Février au 04 Mars 2012
Les deux corridors d’Aboisso et des barrages de contrôle officiels ou fictifs des FRCI sur l’axe Abidjan-Noé ont été levés depuis le vendredi 14 février aux environs de dix heures. Il ne reste désormais que les corridors de Gonzagueville (entrée Est d’Abidjan) et de Sayekro à un kilomètre de Noé. Cette décision est intervenue une semaine après l’attaque des véhicules personnels de deux agents des douanes de Noé (frontière ivoiro-ghanéenne) par des hommes armés. Que s’est-il donc passé pour que les autorités militaires et policières lèvent subitement leurs dispositifs ? « La hiérarchie nous a demandé de lever notre dispositif sur l’axe Abidjan-Noé ; c’est ce que nous avons fait. Nous n’avons pas reçu d’explications, » explique un gendarme en service à la compagnie de gendarmerie d’Aboisso. L’un de ses collègues de l’escadron mobile explique, pour sa part, que cette décision est liée au maintien de la fluidité routière. Du côté des douanes, on salue plutôt la décision, tout en souhaitant que les douanes mobiles, notamment les motards soient mieux équipées et qu’elles ne soient pas statiques. « La frontière est très poreuse. Il serait plus intéressant que les douanes mobiles se déplacent régulièrement. Elles doivent bouger et être outillées en conséquence, » recommandent nos interlocuteurs. Pourquoi la police est-elle partie, elle aussi, des corridors d’Aboisso ? « Nous n’avons pas reçu de message dans le sens de la levée du dispositif. Comme nous avons constaté que nos frères d’armes sont partis, nous nous sommes retirés, d’autant plus que nous ne sommes pas armés » confie un policier sous le sceau de l’anonymat. Il ajoute que le retrait des FRCI des routes serait lié à la grogne intempestive contre leur cupidité à travers le racket. « Les autorités auraient décidé de supprimer les barrages des FRCI à cause du racket, » explique notre source. Si le barrage des FRCI à l’entrée d’Aboisso, route d’Ayamé, a été démantelé, ce n’est pas le cas des barrages montés par ceux-ci sur l’axe routier Aboisso-Songan (Bianouan), dont les usagers se plaignent beaucoup.
Sam K.D
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