Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, M. Daniel Kablan Duncan a annoncé hier lundi 17 février que l’Etat entend mobiliser 645 milliards FCFA d’ici à 2015 pour permettre au pays d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement(OMD) en matière d’accès à l’eau potable et d’assainissement. C’était à l’occasion de la cérémonie d’ouverture officielle du 17è congrès de l’Association africaine de l’eau(AAE) présidé par le Chef du Gouvernement. Ces assises ouvertes hier se tiendront à Abidjan jusqu’au 20 février, sous le thème de la « mobilisation des ressources et gouvernance de l’eau et de l’assainissement en Afrique ».
Il a indiqué que cette initiative qui entre dans le cadre du Plan national de Développement (PND) vise à corriger la longue période de sous-investissements qui a occasionné des dégradations dans les domaines de l’eau et de l’assainissement.
Ainsi, la proportion de la population ayant accès à l’eau potable devrait passer de 61% en 2012 à 82,5% en 2015. En ce qui concerne l’assainissement, a-t-il ajouté, cet indicateur devrait passer de 57% à 81% sur la même période.
Dans cette optique, une politique et des stratégies adaptées pour une meilleure efficacité de l’action publique ont été mises en œuvre à travers la mise en place de l’Office national de l’eau potable(ONEP) et l’Office national de l’assainissement et du drainage(ONAD).
Ce faisant, l’Etat a-t-il mentionné, mise sur la recherche d’un meilleur équilibre entre les zones urbaines et rurales dans l’initiation des différents projets et la mobilisation des ressources internes et la recherche de mécanismes innovants de financement, notamment le partenariat public-privé.
Saluant la tenue de ce 17 congrès de l’AAE sur les bords de la lagune Ebrié, le Premier ministre a soutenu que le thème qui en constitue la trame, montre tout l’enjeu de l’eau et de l’assainissement dans la problématique du développement de l’Afrique.
Un continent qui selon lui, peine encore à satisfaire ses populations dont environ 400 millions sont contraints de consommer de l’eau provenant de sources peu fiables, et plus de 250 millions n’ayant pas de commodités minimales de toilettes.
Pour inverser ces tendances négatives, le Premier ministre a indiqué que le continent qui va compter 2,4 milliards d’habitants à l’horizon 2050, est appelé à créer les conditions pour disposer d’une population saine et vigoureuse.
« Nous devons être conscients que fournir l’eau potable et l’assainissement à nos populations et leur faire adopter de bonnes pratiques d’hygiène, c’est impulser le développement de notre contient », a souligné le Chef du Gouvernement.
Dans cette perspective, il a relevé le rôle éminemment primordial de l’Association africaine de l’Eau en matière de sensibilisation des populations et de mobilisation des ressources auprès des bailleurs de fonds pour l’accès des collectivités et des villes en Afrique à des services améliorés d’assainissement et d’approvisionnement en eau potable.
En matière de mobilisation des ressources, le Premier ministre a exhorté l’AAE à explorer les sentiers de la coopération sud-sud qui offre de son point de vue, « une plateforme d’échanges, de promotion de l’investissement et de partage de bonnes pratiques et de connaissances » afin de trouver des solutions radicales aux défis techniques et financiers qui se posent au secteur de l’eau et de l’assainissement.
La présidente de l’AAE, Mme Myeni Duduzele a pour sa part confié que les pays africains ont besoin de financer les infrastructures d’eau potable et d’assainissement pour le long terme.
Soutenant que l’AAE doit innover dans les partenariats qu’elles tissent avec les bailleurs ainsi que dans la coopération entre Etats africains si elle veut atteindre ses objectifs.
Le format du congrès comporte des sessions techniques, des ateliers, des événements parallèles, des rencontres B-to -B, one to one et une exposition internationale. Plus de 120 exposants et 1200 délégués y prennent part.
Créée en 1980, l’AAE vise entre autres à assurer une action coordonnée pour l’acquisition et l’amélioration des connaissances de ses membres en matière d’eau, d’assainissement et d’environnement notamment sur les plans technique, juridique, administratif et économique ; favoriser les échanges d’information dans tous les domaines touchant à l’eau, l’assainissement et l’environnement, en particulier la recherche et les techniques mises en œuvre.
Il a indiqué que cette initiative qui entre dans le cadre du Plan national de Développement (PND) vise à corriger la longue période de sous-investissements qui a occasionné des dégradations dans les domaines de l’eau et de l’assainissement.
Ainsi, la proportion de la population ayant accès à l’eau potable devrait passer de 61% en 2012 à 82,5% en 2015. En ce qui concerne l’assainissement, a-t-il ajouté, cet indicateur devrait passer de 57% à 81% sur la même période.
Dans cette optique, une politique et des stratégies adaptées pour une meilleure efficacité de l’action publique ont été mises en œuvre à travers la mise en place de l’Office national de l’eau potable(ONEP) et l’Office national de l’assainissement et du drainage(ONAD).
Ce faisant, l’Etat a-t-il mentionné, mise sur la recherche d’un meilleur équilibre entre les zones urbaines et rurales dans l’initiation des différents projets et la mobilisation des ressources internes et la recherche de mécanismes innovants de financement, notamment le partenariat public-privé.
Saluant la tenue de ce 17 congrès de l’AAE sur les bords de la lagune Ebrié, le Premier ministre a soutenu que le thème qui en constitue la trame, montre tout l’enjeu de l’eau et de l’assainissement dans la problématique du développement de l’Afrique.
Un continent qui selon lui, peine encore à satisfaire ses populations dont environ 400 millions sont contraints de consommer de l’eau provenant de sources peu fiables, et plus de 250 millions n’ayant pas de commodités minimales de toilettes.
Pour inverser ces tendances négatives, le Premier ministre a indiqué que le continent qui va compter 2,4 milliards d’habitants à l’horizon 2050, est appelé à créer les conditions pour disposer d’une population saine et vigoureuse.
« Nous devons être conscients que fournir l’eau potable et l’assainissement à nos populations et leur faire adopter de bonnes pratiques d’hygiène, c’est impulser le développement de notre contient », a souligné le Chef du Gouvernement.
Dans cette perspective, il a relevé le rôle éminemment primordial de l’Association africaine de l’Eau en matière de sensibilisation des populations et de mobilisation des ressources auprès des bailleurs de fonds pour l’accès des collectivités et des villes en Afrique à des services améliorés d’assainissement et d’approvisionnement en eau potable.
En matière de mobilisation des ressources, le Premier ministre a exhorté l’AAE à explorer les sentiers de la coopération sud-sud qui offre de son point de vue, « une plateforme d’échanges, de promotion de l’investissement et de partage de bonnes pratiques et de connaissances » afin de trouver des solutions radicales aux défis techniques et financiers qui se posent au secteur de l’eau et de l’assainissement.
La présidente de l’AAE, Mme Myeni Duduzele a pour sa part confié que les pays africains ont besoin de financer les infrastructures d’eau potable et d’assainissement pour le long terme.
Soutenant que l’AAE doit innover dans les partenariats qu’elles tissent avec les bailleurs ainsi que dans la coopération entre Etats africains si elle veut atteindre ses objectifs.
Le format du congrès comporte des sessions techniques, des ateliers, des événements parallèles, des rencontres B-to -B, one to one et une exposition internationale. Plus de 120 exposants et 1200 délégués y prennent part.
Créée en 1980, l’AAE vise entre autres à assurer une action coordonnée pour l’acquisition et l’amélioration des connaissances de ses membres en matière d’eau, d’assainissement et d’environnement notamment sur les plans technique, juridique, administratif et économique ; favoriser les échanges d’information dans tous les domaines touchant à l’eau, l’assainissement et l’environnement, en particulier la recherche et les techniques mises en œuvre.
