Au deuxième jour du congrès de l’Association africaine de l’eau (AAE), le Directeur général de la Sénégalaise des eaux (SDE), Mamadou Dia, à la faveur d’une session plénière portant sur le leadership en matière de gouvernance de l’eau et d’assainissement, a partagé, mardi, l’expérience de son pays avec ses pairs africains.
Cette session a réuni les responsables de l'AAE, les partenaires techniques financiers et les directeurs généraux des sociétés d'eau d'Afrique.
A travers cette plénière, il s'agissait pour l'AAE de faire partager aux congressistes les expériences et clés de succès des membres de Global Water Leaders Group, constitué d'une trentaine de membres à travers le monde, dont le leadership et le management sont considérés comme des modèles actuellement.
Pour les différents panélistes « un leader ou dirigeant de société d'eau n'a de résultat que s'il crée un cadre adéquat permettant au personnel de travailler dans des conditions décentes ».
« Un bon leader, ce n'est pas celui qui passe son temps à accuser le conseil administration de bloquer ses projets ou le ministre de tutelle d'être contre lui mais plutôt celui qui travaille à convaincre les membres du Conseil d'administration à adhérer à sa gouvernance », a déclaré Sylver Mougisha, le directeur général de la Compagnie de l'eau et de l'assainissement de l'Ouganda.
Selon lui, le bon leader « c'est, également, celui qui connaît ses limites et sait à quel moment il faut travailler seul et à quel moment, il convient de s'appuyer sur les autres partenaires ou faire intervenir le politique».
Pour sa part, Mamadou Dia, Directeur général de la SDE a souligné l'importance pour le dirigeant de travailler sur les ressources humaines disponibles en leur inculquant une « nouvelle culture d'entreprise » à travers des formations permanentes.
Car, a-t-il insisté, on peut avoir un capital physique et financier important mais un capital humain de qualité et motivé qui « adhère à la politique et/ou à la vision du manager, tout est voué à l'insuccès ».
« Le développement du sentiment d'appartenance chez le personnel ainsi que la formation, l'instauration de la démarche qualité et le développement de la capacité d'écouter vis-à-vis des clients ont permis à la SDE d'enregistrer de 1996 à 2013, des résultats importants » a révélé M. Dia.
Parlant de ces résultats, Mamadou Dia a, également, indiqué que le nombre d'abonnés au Sénégal est passé de 1996 à 2013, de 241 000 abonnés à 616 000, et « la fourniture de 96 000 m3 à 153,8 millions de m3 et la productivité par employé a atteint 81,2% contre 68% précédemment ».
L'AAE est une association professionnelle d'organisations, d'entreprises et d'opérateurs exerçant dans le secteur de l'eau, de l'assainissement et de l'environnement en Afrique.
Depuis sa création en février 1980, son objectif principal est de développer les capacités professionnelles de ses membres afin de réaliser sa vision d'un accès à l'eau potable pour tous les Africains. 1200 participants venus de 40 pays prennent part au 17ème congrès qui s'achèvera jeudi.
HS/ls/APA
Cette session a réuni les responsables de l'AAE, les partenaires techniques financiers et les directeurs généraux des sociétés d'eau d'Afrique.
A travers cette plénière, il s'agissait pour l'AAE de faire partager aux congressistes les expériences et clés de succès des membres de Global Water Leaders Group, constitué d'une trentaine de membres à travers le monde, dont le leadership et le management sont considérés comme des modèles actuellement.
Pour les différents panélistes « un leader ou dirigeant de société d'eau n'a de résultat que s'il crée un cadre adéquat permettant au personnel de travailler dans des conditions décentes ».
« Un bon leader, ce n'est pas celui qui passe son temps à accuser le conseil administration de bloquer ses projets ou le ministre de tutelle d'être contre lui mais plutôt celui qui travaille à convaincre les membres du Conseil d'administration à adhérer à sa gouvernance », a déclaré Sylver Mougisha, le directeur général de la Compagnie de l'eau et de l'assainissement de l'Ouganda.
Selon lui, le bon leader « c'est, également, celui qui connaît ses limites et sait à quel moment il faut travailler seul et à quel moment, il convient de s'appuyer sur les autres partenaires ou faire intervenir le politique».
Pour sa part, Mamadou Dia, Directeur général de la SDE a souligné l'importance pour le dirigeant de travailler sur les ressources humaines disponibles en leur inculquant une « nouvelle culture d'entreprise » à travers des formations permanentes.
Car, a-t-il insisté, on peut avoir un capital physique et financier important mais un capital humain de qualité et motivé qui « adhère à la politique et/ou à la vision du manager, tout est voué à l'insuccès ».
« Le développement du sentiment d'appartenance chez le personnel ainsi que la formation, l'instauration de la démarche qualité et le développement de la capacité d'écouter vis-à-vis des clients ont permis à la SDE d'enregistrer de 1996 à 2013, des résultats importants » a révélé M. Dia.
Parlant de ces résultats, Mamadou Dia a, également, indiqué que le nombre d'abonnés au Sénégal est passé de 1996 à 2013, de 241 000 abonnés à 616 000, et « la fourniture de 96 000 m3 à 153,8 millions de m3 et la productivité par employé a atteint 81,2% contre 68% précédemment ».
L'AAE est une association professionnelle d'organisations, d'entreprises et d'opérateurs exerçant dans le secteur de l'eau, de l'assainissement et de l'environnement en Afrique.
Depuis sa création en février 1980, son objectif principal est de développer les capacités professionnelles de ses membres afin de réaliser sa vision d'un accès à l'eau potable pour tous les Africains. 1200 participants venus de 40 pays prennent part au 17ème congrès qui s'achèvera jeudi.
HS/ls/APA
