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Économie Publié le vendredi 21 février 2014 | Nord-Sud

Réhabilitation, entretien des routes : Huit banques mobilisent 130 milliards F

© Nord-Sud Par F.D
Clôture des 5èmes assises de L`AFERA - La Côte d`Ivoire prend la direction du groupe focal Afrique de l`ouest.
Photo : M. Siandou Fofana, dg du Fonds d’Entretien Routier( Fer) , président du groupe focal Afrique de l`ouest de l’Association des Fonds d’entretien Routier d’Afrique( Afera).
C’est une signature de crédit de 130 milliards FCfa portant sur la levée de fonds réalisée par le Fonds d’entretien routier (Fer), qui a eu lieu, hier, au Plateau, entre l’Etat et sept banques exerçant en Côte d’Ivoire. Selon le représentant du syndicat des banques, Losseni Diabaté, cette somme est disponible. «Nous traduisons notre engagement à accompagner le gouvernement de Côte d’Ivoire», indique-t-il. Pour le directeur général du Fer, Siandou Fofana, les infrastructures routières sont le moteur du programme du président de la République. C’est pourquoi, confie-t-il, «nous sommes à la quatrième levée de fonds. Il s’agit de faire en sorte que le programme du chef de l’Etat puisse connaître un heureux aboutissement». Ajoutant que ce sont 280 milliards F qui devront être mobilisés sur une décennie pour la réhabilitation et l’entretien des routes. «Nous étions au départ un peu perplexe. Mais à l’arrivée, il y a une satisfaction», assure-t-il. Quant au ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget, Abdourahmane Cissé, il s’est réjoui de cette initiative qui, selon lui, s’inscrit dans la stratégie de développement du pays. «Le gros du travail reste à faire. Nous aurons des routes plus confortables en Côte d’Ivoire que celles que nous avons connues par le passé», promet-il. Pour sa part, la ministre auprès du Premier ministre, chargée de l’Economie et des finances, Kaba Nialé, souhaité que le processus qui a débuté en 2013 ne s’interrompe pas. «Il va permettre de mieux assurer le paiement des entreprises chargées des travaux. C’est la relance de la réhabilitation de nos routes. L’émergence a besoin d’être financée. Nous avons du chemin à faire», soutient-elle.

Fatou Sylla
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