Les opportunités que regorge le secteur de l’agro-industrie en Côte d’Ivoire ont été présentées, lundi, à des opérateurs économiques marocains, dans le cadre du forum ivoiro-marocain qui s’est tenu en marge de la visite du Roi du Maroc, Mohammed VI en terre ivoirienne.
Le ministre ivoirien de l'Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, représentant son collègue en charge de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a présenté les atouts de ce secteur en revenant sur le P rogramme national d'investissement agricole (PNIA) dont la valeur est estimée à 2040 milliards FCFA.
Ce programme offre d'énormes opportunités d'investissement tant dans le domaine des cultures vivrières que dans les cultures pérennes, a indiqué le ministre Brou.
« La balance commerciale de la Cote d'Ivoire est excédentaire depuis l'indépendance, et cette balance est dominée par le secteur agricole » a dit Jean-Claude Brou pour corroborer l'idée selon laquelle ce secteur occupe une position stratégique dans le tissu économique du pays.
« Le secteur agricole, c'est deux tiers de la population active » qui souffre d'une proportion très faible de transformation. Selon le ministre de l'industrie et des mines, le taux de transformation des matières premières agricoles restent très négligeable.
C'est donc un tel secteur plein d'avenir que les industriels marocains auront à exploiter en investissant dans l'agro-industrie, avec les projets d'E-agriculture et de la bourse des produits agricoles qui leur permettront à terme d'user des TIC pour assurer une gouvernance efficiente du domaine d'activité.
En dehors de l'agriculture, les opportunités de l'industrie dans le domaine des ressources naturelles non agricoles (mine, hydrocarbure, énergie), de l'industrie structurante (métallurgie, aciérie, cimenterie, chimie), et du domaine de l'industrie des produits de consommation (textile, emballage, médicaments génériques) ont été aussi au centre de la communication du ministre Jean-Claude Brou face aux potentiels investisseurs.
L'industrie manufacturière a été également passée en revue par M. Brou qui intervenait dans l'atelier thématique portant sur « l'Agri-business et l'industrie ».
Au terme des échanges avec l'assistance, M. Cherkaoui, associé du cabinet Valyans Consulting (Maroc), a soutenu qu'«au-delà des promesses, des intentions d'investissement, il faut maintenant passer au concret ». Pour lui, il est temps que les opérateurs économiques saisissent ces opportunités afin de s'implanter en Côte d'Ivoire.
Le Président-directeur général de Jet Group (opérant dans le domaine de l'aménagement des espaces industriels), Karim Amor a fait savoir qu'il n'est plus question pour les Marocains d'«essayer d'investir », mais plutôt de « venir investir en Côte d'Ivoire ».
« En venant ici, la délégation n'avait aucune intention d'essayer, elle a l'intention d'opérer, elle a l'intention d'exécuter », car entre la Côte d'Ivoire et le Maroc, « l'accord de coopération est ancestrale », a laissé entendre M. Amor.
Le ministre marocain de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch et son collègue en charge de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy ont aussi pris part à ce panel.
Dans leur intervention, ils ont exhorté leurs compatriotes à venir implanter leur entreprise dans le pays d'Houphouët- Boigny.
Avant cette rencontre, ce Forum ivoiro-marocain a été ouvert par les officiels ivoiriens et marocains en l'occurrence le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan et le souverain chérifien, Mohamed VI.
HS/ls/APA
Le ministre ivoirien de l'Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, représentant son collègue en charge de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a présenté les atouts de ce secteur en revenant sur le P rogramme national d'investissement agricole (PNIA) dont la valeur est estimée à 2040 milliards FCFA.
Ce programme offre d'énormes opportunités d'investissement tant dans le domaine des cultures vivrières que dans les cultures pérennes, a indiqué le ministre Brou.
« La balance commerciale de la Cote d'Ivoire est excédentaire depuis l'indépendance, et cette balance est dominée par le secteur agricole » a dit Jean-Claude Brou pour corroborer l'idée selon laquelle ce secteur occupe une position stratégique dans le tissu économique du pays.
« Le secteur agricole, c'est deux tiers de la population active » qui souffre d'une proportion très faible de transformation. Selon le ministre de l'industrie et des mines, le taux de transformation des matières premières agricoles restent très négligeable.
C'est donc un tel secteur plein d'avenir que les industriels marocains auront à exploiter en investissant dans l'agro-industrie, avec les projets d'E-agriculture et de la bourse des produits agricoles qui leur permettront à terme d'user des TIC pour assurer une gouvernance efficiente du domaine d'activité.
En dehors de l'agriculture, les opportunités de l'industrie dans le domaine des ressources naturelles non agricoles (mine, hydrocarbure, énergie), de l'industrie structurante (métallurgie, aciérie, cimenterie, chimie), et du domaine de l'industrie des produits de consommation (textile, emballage, médicaments génériques) ont été aussi au centre de la communication du ministre Jean-Claude Brou face aux potentiels investisseurs.
L'industrie manufacturière a été également passée en revue par M. Brou qui intervenait dans l'atelier thématique portant sur « l'Agri-business et l'industrie ».
Au terme des échanges avec l'assistance, M. Cherkaoui, associé du cabinet Valyans Consulting (Maroc), a soutenu qu'«au-delà des promesses, des intentions d'investissement, il faut maintenant passer au concret ». Pour lui, il est temps que les opérateurs économiques saisissent ces opportunités afin de s'implanter en Côte d'Ivoire.
Le Président-directeur général de Jet Group (opérant dans le domaine de l'aménagement des espaces industriels), Karim Amor a fait savoir qu'il n'est plus question pour les Marocains d'«essayer d'investir », mais plutôt de « venir investir en Côte d'Ivoire ».
« En venant ici, la délégation n'avait aucune intention d'essayer, elle a l'intention d'opérer, elle a l'intention d'exécuter », car entre la Côte d'Ivoire et le Maroc, « l'accord de coopération est ancestrale », a laissé entendre M. Amor.
Le ministre marocain de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch et son collègue en charge de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy ont aussi pris part à ce panel.
Dans leur intervention, ils ont exhorté leurs compatriotes à venir implanter leur entreprise dans le pays d'Houphouët- Boigny.
Avant cette rencontre, ce Forum ivoiro-marocain a été ouvert par les officiels ivoiriens et marocains en l'occurrence le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan et le souverain chérifien, Mohamed VI.
HS/ls/APA