Trois années après la mort de sept femmes dans la commune d’Abobo, au cours d’une marche de soutien à Alassane Ouattara, l’on peut dire qu’il y a un nouveau rebondissement dans cette affaire.
La Cour pénale internationale (Cpi) veut vraiment faire la lumière sur la tuerie des sept femmes à Abobo, le 3 mars 2011. Après avoir auditionné les victimes et les témoins, la Cpi est en possession des corps de ces femmes tuées. L’information a été livrée par Mamadou Bamba, père d’une victime et président de l’Association des parents des femmes martyres d’Abobo (Apafema). « C’est le mois dernier (Ndlr : février 2014) que la Cpi est venue nous rencontrer pour que nous mettions à sa disposition le corps de nos parents tués, lors de la marche de 2011. Nous avons discuté et mis les corps à sa possession », a-t-il révélé, au cours d’une cérémonie de recueillement au cimetière d’Abobo. Cette cérémonie au cours de laquelle la douleur se lisait sur le visage des parents des victimes marquait les trois années de commémoration de cette disparition. « La Cpi et la justice ivoirienne nous ont dit qu’elles voulaient approfondir leurs enquêtes en faisant l’autopsie et des tests d’Adn. Sans autre forme de procédure, nous avons mis les corps à leur disposition puisque nous sommes dans la vérité », a ajouté Yacouba Ouattara, époux de feue Fatoumata Coulibaly. En attendant le retour des corps, les parents sollicitent le soutien des autorités ivoiriennes. Pour ce qui est de la réconciliation, ces familles, à l’unisson, affirment avoir pardonné. « Nous sommes des croyants. Nous nous soumettons à la décision des autorités ivoiriennes. Si elles estiment qu’il faut libérer pour favoriser la réconciliation, nous ne nous opposons pas», rassure Mamadou Bamba. L’Apafema est née après les évènements de mars 2011. Son objectif est de traduire au quotidien une solidarité entre les familles des victimes.
Eric Diomandé
La Cour pénale internationale (Cpi) veut vraiment faire la lumière sur la tuerie des sept femmes à Abobo, le 3 mars 2011. Après avoir auditionné les victimes et les témoins, la Cpi est en possession des corps de ces femmes tuées. L’information a été livrée par Mamadou Bamba, père d’une victime et président de l’Association des parents des femmes martyres d’Abobo (Apafema). « C’est le mois dernier (Ndlr : février 2014) que la Cpi est venue nous rencontrer pour que nous mettions à sa disposition le corps de nos parents tués, lors de la marche de 2011. Nous avons discuté et mis les corps à sa possession », a-t-il révélé, au cours d’une cérémonie de recueillement au cimetière d’Abobo. Cette cérémonie au cours de laquelle la douleur se lisait sur le visage des parents des victimes marquait les trois années de commémoration de cette disparition. « La Cpi et la justice ivoirienne nous ont dit qu’elles voulaient approfondir leurs enquêtes en faisant l’autopsie et des tests d’Adn. Sans autre forme de procédure, nous avons mis les corps à leur disposition puisque nous sommes dans la vérité », a ajouté Yacouba Ouattara, époux de feue Fatoumata Coulibaly. En attendant le retour des corps, les parents sollicitent le soutien des autorités ivoiriennes. Pour ce qui est de la réconciliation, ces familles, à l’unisson, affirment avoir pardonné. « Nous sommes des croyants. Nous nous soumettons à la décision des autorités ivoiriennes. Si elles estiment qu’il faut libérer pour favoriser la réconciliation, nous ne nous opposons pas», rassure Mamadou Bamba. L’Apafema est née après les évènements de mars 2011. Son objectif est de traduire au quotidien une solidarité entre les familles des victimes.
Eric Diomandé
