Il y a encore du feu à l’ouest de la Côte d’Ivoire. Djimané, petit village à la frontière ivoiro-libérienne, non loin de la commune de Grabo (Sud-ouest, région San Pedro), a été entièrement incendié dans la nuit de dimanche à lundi par des inconnus, mercredi par des habitants de Grabo, confie l’Agence ivoirienne de presse.
Pour les témoins, les assaillants ont mis le feu à la dizaine de cases que compte ce village, avant de prendre la fuite. L’on indique qu’en dehors des dégâts matériels, aucune victime humaine n’a été enregistrée pour l’heure.
C’est que toute la population locale s’étant réfugiée au Libéria voisin depuis l’attaque de Grabo par une bande armée le 24 février, localité du Bas-Sassandra. Ce qui a entraîné un déplacement des populations de cette zone, ont confié mardi des témoins, faisant état d’une situation humanitaire « préoccupante ».
Une enquête a été ouverte sur cette affaire, indiquent les forces de sécurité et défense. Le préfet de Tabou, Yacouba Doumbia, s’est rendu mercredi dans le village de Faitai, localité qui a été également attaquée le 23 février, pour s’enquérir de la situation sécuritaire et de la reprise des activités par les populations locales.
L’assaut contre Faitai et Grabo avait fait au moins quatre morts dont un soldat de l’armée ivoirienne. Le ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi avait indiqué qu’une vingtaine d’assaillants venus du Liberia était à la base de cette attaque. Tout indiquait que les bandits armés venant du Liberia et qui bénéficient d’un réseau d’informateurs côté ivoirien, a tenté de viser un commerçant qui s’apprêtait à prendre la route pour Abidjan avec une forte somme d’argent liquide.
Mais le ministre ivoirien de la défense Paul koffi Koffi, lors d’une conférence de presse à Abidjan révélait que les assaillants venaient du Liberia.
Accusation à laquelle son homologue Libérien, Brownie Samoukai a vigoureusement réagi en précisant que les attaques récurrentes dans l’ouest du pays étaient‘’un problème Ivoiro-ivoirien’’. «Les responsables ivoiriens ne devraient pas incriminer les Libériens pour leur crise intérieure, c’est un problème purement ivoirien. Nous demandons au gouvernement ivoirien de montrer à la communauté internationale un seul mercenaire libérien arrêté après avoir attaqué la Côte d’Ivoire. A ma connaissance, aucun Libérien n’a lancé d’attaque où que ce soit comme indiqué récemment par le gouvernement ivoirien».
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles attaques, plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ont trouvé refuge dans des campements et dans la ville de Tabou.
5minutesinfo
Pour les témoins, les assaillants ont mis le feu à la dizaine de cases que compte ce village, avant de prendre la fuite. L’on indique qu’en dehors des dégâts matériels, aucune victime humaine n’a été enregistrée pour l’heure.
C’est que toute la population locale s’étant réfugiée au Libéria voisin depuis l’attaque de Grabo par une bande armée le 24 février, localité du Bas-Sassandra. Ce qui a entraîné un déplacement des populations de cette zone, ont confié mardi des témoins, faisant état d’une situation humanitaire « préoccupante ».
Une enquête a été ouverte sur cette affaire, indiquent les forces de sécurité et défense. Le préfet de Tabou, Yacouba Doumbia, s’est rendu mercredi dans le village de Faitai, localité qui a été également attaquée le 23 février, pour s’enquérir de la situation sécuritaire et de la reprise des activités par les populations locales.
L’assaut contre Faitai et Grabo avait fait au moins quatre morts dont un soldat de l’armée ivoirienne. Le ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi avait indiqué qu’une vingtaine d’assaillants venus du Liberia était à la base de cette attaque. Tout indiquait que les bandits armés venant du Liberia et qui bénéficient d’un réseau d’informateurs côté ivoirien, a tenté de viser un commerçant qui s’apprêtait à prendre la route pour Abidjan avec une forte somme d’argent liquide.
Mais le ministre ivoirien de la défense Paul koffi Koffi, lors d’une conférence de presse à Abidjan révélait que les assaillants venaient du Liberia.
Accusation à laquelle son homologue Libérien, Brownie Samoukai a vigoureusement réagi en précisant que les attaques récurrentes dans l’ouest du pays étaient‘’un problème Ivoiro-ivoirien’’. «Les responsables ivoiriens ne devraient pas incriminer les Libériens pour leur crise intérieure, c’est un problème purement ivoirien. Nous demandons au gouvernement ivoirien de montrer à la communauté internationale un seul mercenaire libérien arrêté après avoir attaqué la Côte d’Ivoire. A ma connaissance, aucun Libérien n’a lancé d’attaque où que ce soit comme indiqué récemment par le gouvernement ivoirien».
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles attaques, plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ont trouvé refuge dans des campements et dans la ville de Tabou.
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