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Économie Publié le samedi 8 mars 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Fortune / Après le dernier classement Forbes: Tout sur ces milliardaires africains

Le dernier classement Forbes des plus grosses fortunes mondiales a été dévoilé cette semaine. Outre le retour à la 1ère place de Bill Gates, ce classement est dominé par le nombre de plus en plus croissant de milliardaires à travers le globe (1647) dont notamment des Africains, au nombre de 29.

Avec une fortune estimée à 25 milliards de dollars, Aliko Dangote occupe le 23e rang au classement. Et la 1ère place au niveau africain. Il est aussi le premier africain à atteindre le Top 25 de ce classement annuel. La fortune de l’homme d’affaires nigérian a augmenté de 4,2 milliards de dollars en une année. Dans l'édition 2013 de ce classement, le natif de Kano occupait le 43e rang mondial, révèle le magazine américain. On retrouve également dans le classement des milliardaires pour la première fois un algérien. Il s’agit de Issad Rebrab, patron de Cevital, le premier groupe privé d'Algérie. Sa fortune est estimée à 3,2 milliards de dollars.

M. Rebrab est selon le magazine le premier algérien à détenir une fortune supérieure à 1 milliard de dollars. Il y a aussi la première femme nigériane milliardaire Folorunsho Alakija. Qui a pu récupérer ses parts dans le bloc pétrolier d'Agbami. Sa fortune, estimée à 600 millions de dollars en 2012, atteint désormais 2,5 milliards de dollars. Cette passionnée de mode devient ainsi l’une des femmes les plus puissantes du Continent. On y retrouve également l'angolaise Isabel dos Santos, la fille du président de la république dont la fortune estimée à 500 millions de dollars en 2012, a été réévaluée cette année à 3,7 milliards de dollars, grâce notamment à la mise à jour de ses participations dans l'entreprise énergétique portugaise Galp et dans la compagnie de télécommunication angolaise Unitel. A côté de ceux-là, on pourrait citer le tanzanien Azizi Rostam avec 1 milliard de dollars. Il détient 35% d’actions de Vodacom Tanzania (ndlr : la plus grande entreprise de télécommunication du pays). Mais est aussi propriétaire de mines et de terminal à conteneurs. Sans oublier les familles Johann Rupert, 7,9 milliards et Nicky Oppenheimer 6,6 milliards toutes deux d’Afrique du Sud.

Selon Forbes, on enregistre une hausse significative de la fortune des plus riches africains au cours de la dernière décennie. Pour preuve, en 2003, Forbes ne recensait que deux milliardaires en Afrique.

Milliardaires mais discrets
Dans une étude de 2012 intitulée «Marchés émergents, les nouveaux créateurs de richesse», la publication américaine analyse 250 fortunes nées dans les pays émergents, souligne le magazine panafricain Jeune Afrique. Le rapport souligne la discrétion dont font preuve les Africains les plus fortunés à propos de leur patrimoine. Une discrétion qui va de pair avec une perception encore mitigée de la part de la population quant à la façon dont ces fortunes ont été bâties. L’étude attribue une note de transparence, comprise entre 0 et 10, à chacune des zones observées ainsi qu’une note de perception de ceux qu’elle appelle les « créateurs de richesse », deux appréciations corrélées. Mieux les populations perçoivent les plus fortunés, plus ces derniers révèlent facilement l'étendue de leur patrimoine. Les notes de respectivement 3,8 (transparence) et 4,1 (perception) attribuées à l’Afrique sont relativement basses, ce qui s’explique selon l’étude « à la fois par l’origine de ces fortunes et par l’histoire économique et politique du continent ». L’Afrique du Sud se distingue par certaines notes parmi les plus élevées du continent, particulièrement en termes de transparence. Sans elle, le total des notes africaines serait sensiblement plus bas.

Franck Ouraga
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