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Région Publié le lundi 10 mars 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Ce qui s’est passé à Dabakala

La Côte d’Ivoire, comme les autres pays membres de l’organisation des Nations-Unies (ONU) a célébrée la 39ème Journée Internationale de la Femme décrétée par l’organisation en 1975. Le samedi 8 mars 2014 la cour du centre social de Dabakala, a été transformée en capitale de la femme par l’Ong PSCPD (Plate forme de la société civile pour la paix et la démocratie) à travers son projet de la sensibilisation des populations des régions du Gbêkè et du Hambol, et au respect des droits de l’homme, en collaboration avec le centre social de Dabakala. Le projet a été entièrement financé en partenariat par OSIWA. La projection de film et le théâtre ont été choisis par le PSCPD pour sensibiliser les populations locales sur les droits fondamentaux et les droits de la femme et de l’enfant. Le thème retenu cette année : « L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour tous et toutes », est selon M. Traoré Tièkoura, secrétaire général de la préfecture de Dabakala, représentant le préfet à cette cérémonie ; «la reconnaissance officielle de la contribution des femmes au maintien de la paix dans les familles et dans les différents États. Il est donc naturel, pour le représentant du préfet que je suis que leur condition de vie soit améliorée et qu’elles soient associées aux règlements des conflits et aux prises de décisions qui engagent la nation. L’équilibre de la société est à ce prix». M. Traoré Tièkoura a aussi rappelé qu’en Côte d’Ivoire, la volonté politique pour parvenir à cet équilibre existe. Il en veut pour preuve, la « persévérance » avec laquelle le Président Alassane Ouattara et son épouse œuvrent pour la promotion et l’émancipation des femmes ivoiriennes. Il a aussi fait état de la ferme conviction du Président Ouattara pour lequel la démocratie, la paix et l’émergence ne peuvent véritablement être consolidées, sans « l’intégration des femmes aux processus de développement ». Dans cet ordre d’idées, Mlle Nombré Azaratou, chargée de programme à la PSCPD, a qualifiée de « repère », la conférence de Beijing en 1995 dans la lutte pour la reconnaissance et le respect des droits humains, le droit à la santé et à l’éducation des femmes. Sa structure la PSCPD à travers son partenaire OSIWA, s’engage, dira Mlle Nombré Azaratou, « à faire ce qui est en son pouvoir afin de s’assurer que les décisions sur l’avancement des femmes (…) soient effectivement mises en œuvre. L’égalité des sexes, l’émancipation des femmes, la pleine jouissance de leurs droits et l’éradication de la pauvreté sont essentiels au développement économique et social, il faut encourager le rôle primordial des femmes comme agent du développement ». Mlle Nombré, a affirmé également que la Conférence Internationale sur la population et le développement qui a eu lieu au Caire en 1994 et celle de Beijing, ont « affermi le consensus mondial en faveur des femmes ». Mais a-t-elle ajouté, «il reste encore beaucoup à faire pour supprimer toutes les pratiques discriminatoires qui empêchaient les femmes de progresser. Il faut faire en sorte que chacun comprenne que les droits de la femme sont aussi les droits de la personne humaine». Elle a recommandé l’union et la solidarité aux femmes.

Aboubacar AL SYDDICK correspondant régional
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