Aboisso - Cinq maires et quatorze sous-préfets des départements d’Aboisso, Adiaké et Tiapoum (sud-est, région du Sud-Comoé) ont pris part à un séminaire de renforcement des capacités en matière de gestion de l’état civil, ainsi que des nouvelles procédures d’acquisition de la nationalité prévues par les modifications du code de la nationalité en Côte d’Ivoire.
Ce séminaire qui s’est tenu du jeudi au vendredi à l’auberge Akwaba de Krindjabo, dans la sous-préfecture d’Aboisso, a permis aux participants d’avoir des notions sur des thèmes tels que "l’importance de l’état civil", "les bonnes et mauvaise pratique en matière de gestion de l’état civil", "l’apatride et l’exposition au risque d’apatride", "les procédures d’acquisition de la nationalité ivoirienne".
Selon le président du Conseil régional du Sud-Comoé, Dr Aka Aouélé, cette formation constitue "un point de départ pour l’application des nouvelles dispositions visant à régler définitivement l’épineuse question identitaire en Côte d’Ivoire".
"L’agrégation des actes individuels de l’état civil permet d’établir des séries continues de statistiques d’état civil et de calculer des indicateurs sur la fécondité, la mortalité et les causes de décès, afin d’assurer le suivi et l’évaluation des objectifs de développement", a-t-il ajouté.
Le maire d’Aboisso, Mamadou Kano, a pour sa part plaidé pour que les coûts pour l’établissement des actes civils et les procédures d’acquisition de la nationalité qui se feront durant les audiences foraines, soient à la portée des populations fortement fragilisées par les crises successives qu’a connu le pays.
Le parlement ivoirien a adopté, en août 2013, les nouvelles lois sur la nationalité, le foncier rural et l’apatridie, rappelle-t-on.
(AIP)
cb/tad/tm
Ce séminaire qui s’est tenu du jeudi au vendredi à l’auberge Akwaba de Krindjabo, dans la sous-préfecture d’Aboisso, a permis aux participants d’avoir des notions sur des thèmes tels que "l’importance de l’état civil", "les bonnes et mauvaise pratique en matière de gestion de l’état civil", "l’apatride et l’exposition au risque d’apatride", "les procédures d’acquisition de la nationalité ivoirienne".
Selon le président du Conseil régional du Sud-Comoé, Dr Aka Aouélé, cette formation constitue "un point de départ pour l’application des nouvelles dispositions visant à régler définitivement l’épineuse question identitaire en Côte d’Ivoire".
"L’agrégation des actes individuels de l’état civil permet d’établir des séries continues de statistiques d’état civil et de calculer des indicateurs sur la fécondité, la mortalité et les causes de décès, afin d’assurer le suivi et l’évaluation des objectifs de développement", a-t-il ajouté.
Le maire d’Aboisso, Mamadou Kano, a pour sa part plaidé pour que les coûts pour l’établissement des actes civils et les procédures d’acquisition de la nationalité qui se feront durant les audiences foraines, soient à la portée des populations fortement fragilisées par les crises successives qu’a connu le pays.
Le parlement ivoirien a adopté, en août 2013, les nouvelles lois sur la nationalité, le foncier rural et l’apatridie, rappelle-t-on.
(AIP)
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