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Santé Publié le mardi 18 mars 2014 | Ivoire-Presse

Face au taux élevé de mortalité maternelle et infantile, les sages femmes ivoiriennes formées aux droits humains

© Ivoire-Presse Par Marc Innocent
Santé: Les sages femmes ivoiriennes formées aux droits humains
Lundi 17 Mars 2014. Abidjan. Sous l’égide du ministère de la Santé et de la Lutte contre le SIDA et avec l’appui de plusieurs agences du système des Nations unies,un atelier de renforcement des compétences des sages-femmes ivoiriennes en droits humains a eu lieu.
Sous l’égide du ministère de la Santé et de la Lutte contre le SIDA et avec l’appui de plusieurs agences du système des Nations unies, dont L’UNICEF, ONU FEMMES, OMS et UNFPA, Un atelier de renforcement des compétences des sages-femmes ivoiriennes en droits humains s’est ouvert lundi à Abidjan.
Selon la présidente de l’association des sages-femmes Ivoiriennes (ASFI), Philomène Oulaï, il s’agit à travers cet atelier qui s’inscrit dans le cadre du projet « Appui à l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et infantile, de permettre aux sages-femmes de combler leurs lacunes en matière de respect des droits des patientes et des difficultés de communication entre sage-femme et patientes très souvent décriées.
En effet ce sont 614 cas de mortalité maternelle et infantile enregistrés pour la seule année de 2014. Situation que juge inacceptable le ministère de la Santé et de la Lutte contre le SIDA. Philomène Oulai reconnaîtra que même si les causes à l’origine des plaintes de la population ivoirienne au sujet des soins sages-femmes sont multiples, il convient de retenir que les violences en milieu des soins sont une forme grave de maltraitance, qui déshumanise les soins et ternisse la qualité de la relation d’aide que joue la Sage-femme.
A terme, cet atelier devrait permettre aux bénéficiaires d’améliorer la qualité de l’accueil réservé aux femmes qui fréquentent les services des soins de sage-femme, de réduire les plaintes des populations, en particulier les populations bénéficiaires de soins sages-femmes. Puis enfin relever le taux de fréquentation des services des services de soins sages-femmes par la population.
« A l’heure où toutes les frontières sont abolies et les problèmes de santé se mondialisent, il est essentiel plus que jamais que les sages-femmes adoptent une attitude d’ouverture, afin de partager leur savoir et leur expertise pour développer une profession forte », dira Philomène Oulai citant DesRosiers présidente du Secrétariat des infirmiers et infirmières de l’Espace francophone.
Les Nations unies, sur initiative de son Secrétaire général, ont adopté une stratégie mondiale pour la santé de la femme en 2010, qui place la santé des femmes et de leurs nouveau-nés au centre des débats sur le développement mondial, a expliqué Josephine Odera, Directrice régionale de ONUFEMMES.
Des millions de femmes, de nouveau-nés et d’enfants meurent encore de causes évitables et les indicateurs des OMD 4 (réduire la mortalité infantile) et 5 (améliorer la santé maternelle) sont au plus bas, a révélé la Directrice régionale de ONUFEMMES.
Ce sont 75 sages-femmes, dont 50 à Abidjan et 25 à Bouaké, les deux villes qui enregistrent les taux les plus élevés de mortalité maternelle et infantile en Côte d’Ivoire, qui prennent part à cet atelier de formation prévu pour durer sur quinze jours.
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