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Économie Publié le mardi 18 mars 2014 | Ministères

Discours du ministre de l’agriculture à l’ouverture des cérémonies couplées du séminaire bilan du processus Agir en Côte d’Ivoire

© Ministères Par DR
Cérémonie de lancement du processus AGIR en Côte d`Ivoire et bilan du secteur agricole
Lundi 17 mars 2014. Grand-Bassam. Le ministère de l’Agriculture organise un séminaire bilan du secteur agricole marqué par le lancement du processus AGIR en Côte d`Ivoire. Ph: Coulibaly Sangafowa, ministre de l`Agriculture.
- Monsieur le Directeur de Cabinet,
- Monsieur le Directeur de Cabinet Adjoint ;
- Madame le Chef de Cabinet,
- Mesdames et Messieurs les Conseillers techniques,
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux,
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux,
- Mesdames et Messieurs les représentants des Ministres impliqués dans le processus AGIR,

- Mesdames et Messieurs les Représentants des Structures de recherche et de vulgarisation,

- Mesdames et Messieurs les Représentants des Interprofessions,

- Mesdames et Messieurs les Représentants des Structures sous-tutelle,

- Mesdames et Messieurs les Directeurs Régionaux,
- Mesdames et Messieurs les Coordonnateurs et Chefs de Projets et Programmes Agricoles,

- Honorables Invités,
- Chers amis de la Presse,
- Mesdames et Messieurs ;


Je voudrais avant tout propos vous remercier pour votre présence à la cérémonie d’ouverture du séminaire bilan du secteur agricole couplée avec le lancement du processus de formulation pays de l’Alliance Globale pour les Initiatives de Résilience (AGIR).

Comme vous le savez, le processus d’élaboration du Programme National d’Investissement Agricole s’est achevé en septembre 2012 avec la table ronde pour la mobilisation des ressources. Cette table ronde a permis à tous les acteurs du monde agricole d’accorder leurs efforts et leurs réflexions autour de principes communs concernant la croissance du secteur agricole, à savoir :

- la modernisation de l’agriculture ivoirienne ;
- la réalisation de l’objectif de sécurité alimentaire pour tous ;
- l’amélioration de la gouvernance dans le secteur agricole.

A l’issue de cette table ronde, les efforts de relance du secteur agricole se sont traduits en intentions d’investissement, exprimées par le secteur privé, les Partenaires Techniques et Financiers et les Organisations Professionnelles Agricoles. Au total, 2.040 milliards de F CFA d’intentions d’investissements ont été enregistrées.

Depuis cet engagement sans précédent en faveur de la relance du secteur agricole, la mise en œuvre du PNIA a démarré en 2013.

Après une année de mise en œuvre, les ressources mobilisées à ce jour s’élèvent à 744,835 milliards de F CFA (soit 37% du coût total du PNIA).

Pour continuer de bénéficier de la confiance des bailleurs afin d’améliorer ou pour le moins maintenir le rythme de mobilisation des financements promis, il convient d’assurer deux conditions :
• Primo, la mise en place d’un cadre de gestion transparent et efficace qui assure une bonne utilisation des ressources, et
• secondo, la mise sur pied d’un cadre de suivi-évaluation rigoureux pour documenter les résultats obtenus afin de faciliter la prise de décision.

L’installation des organes de gestion et des cadres de concertation du Programme National d’Investissement de l’Agriculture (PNIA) a eu lieu le jeudi 19 septembre 2013, au Novotel à Abidjan, sous la présidence effective du Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, Monsieur Daniel Kablan Duncan.

La mise en place de ces organes de gestion et de suivi répond à la nécessité d’instaurer la transparence et la bonne gouvernance recherchées pour l’atteinte des objectifs du PNIA.

Aussi, un manuel de procédures du système de suivi-évaluation des projets et programmes a été validé par la partie ivoirienne le 30 septembre 2013 à l’auditorium de la CAISTAB.
Voilà pourquoi je me réjouis de la tenue du présent atelier et je remercie les participants pour leur mobilisation.

Mesdames, Messieurs,

L’atelier bilan du secteur agricole est couplé avec le lancement du processus de formulation des priorités de la résilience pays de l’Alliance Globale pour les Initiatives de Résilience (AGIR).

En effet, AGIR a été mise en place par les décideurs politiques du sahel et de l’Afrique de l’Ouest et leurs partenaires de la communauté internationale le 18 juin 2012 à Bruxelles. Elle se propose de s’attaquer aux causes conjoncturelles et structurelles des crises alimentaires et nutritionnelles afin de mettre définitivement fin au cycle de la faim et de la malnutrition.

La finalité de AGIR est d’éradiquer la faim et la malnutrition d’ici 20 ans. Pour ce faire, AGIR entend appuyer les programmes nationaux d’investissements agricoles et les autres programmes sectoriels contribuant à la résilience des ménages vulnérables.

Mesdames et Messieurs,

C’est le lieu pour moi d’adresser les remerciements et toute la reconnaissance du Gouvernement aux représentants de nos organisations sous régionales que sont la CEDEAO, l’UEMOA et le CILLS.

Il y a de cela, quatre mois, ces mêmes organisations se réunissaient à Abidjan, à l’Hôtel du Golf, pour traiter des sujets d’importance relatifs à la prévention des crises alimentaires. Elles ont, à l’issue de cette rencontre, pris des mesures concrètes pour adresser efficacement les questions de la résilience dans nos pays.

Aujourd’hui, elles sont là avec nous pour le lancement du processus de dialogue inclusif AGIR, devant aboutir à un document-pays sur la résilience. C’est une grande marque d’engagement auprès de notre pays que nous tenons à saluer.

Mesdames et Messieurs,

Le processus de dialogue inclusif AGIR devrait créer un cadre de réflexion favorable pour l’émergence des questions liées à la construction de la résilience des populations vulnérables au sein des programmes du PNIA. Elle permettra également de faciliter la mise en œuvre de politiques et programmes sectorielles de santé, de nutrition et de protection sociale qui contribuent à améliorer les capacités de ces populations.

A ce stade, l’équipe d’experts qui travaille sur le document-pays AGIR a élaboré la note d’orientation et un chronogramme précis pour la conduite du processus en Côte d’Ivoire. Elle a effectué les analyses des politiques et programmes existants dans les secteurs de l’agriculture, des ressources animales, des eaux et forêt, de l’environnement, de la nutrition et de la protection sociale.

Une plateforme de dialogue inclusif multi-acteurs sera très prochainement mise en place pour piloter les travaux d’identification des priorités du pays sur la résilience et pour mettre en place le cadre opérationnel de financement.

Mesdames et Messieurs

Chers partenaires Techniques et Financiers,
Chers Représentant des Organisations régionales et sous régionales
Chers Partenaires du secteur privé et de la Société civile
Chers collaborateurs de l’administration centrale,

Comme vous le voyez, nous sommes au travail pour la finalisation du document-pays sur les priorités résilience des populations vulnérables. Nous finirons l’élaboration de ce document dans le temps prévu.

Nous sommes également convaincus que votre soutien ne nous fera pas défaut tout le long de ce processus, vu votre présence massive et distinguée ici et l’importance que vous accordez aux questions de vulnérabilité, de nutrition et de sécurité alimentaire.

C’est sur ces mots, que je lance officiellement le PROCESSUS NATIONAL DE DIALOGUE INCLUSIF pour l’Alliance Globale sur les Initiatives de Résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest.

Je vous remercie.
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