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Société Publié le vendredi 21 mars 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Accords de paix en Afrique de l’Ouest / Pourquoi ça ne marche pas ? : Ce que révèle le diagnostic des chercheurs du Cires

© L’intelligent d’Abidjan Par MI
Atelier de lancement du projet de politiques publiques, migration et développement en Cȏte d`Ivoire
Jeudi 19 septembre 2013. Abidjan. Hotel Novotel. Le ministre Mabri Toikeuse, en charge du plan et du developpement en collaboration avec l`OCDE, le PNUD et l`Office national de la Population a organisé un atelier de lancement du projet de politique publiques, migration et développement en Cȏte d`Ivoire. Photo : Docteur Diarra Ibrahim, directeur du CIRES
« La récurrence de la rupture précoce des accords et la résurgence des conflits suite à la signature des accords de paix dans les pays en crise, notamment en Afrique de l’ouest ». C’est pour trouver des réponses à cette préoccupation et établir les conditions et indicateurs de la durabilité des accords de paix que le Centre Ivoirien de Recherches Economiques et Sociales (Cires) et son partenaire canadien du Centre de Recherches et de développement International (Crdi), ont initié en 2012 un projet d’analyses communes. Après les travaux des chercheurs Ivoiriens et Canadiens dans les trois pays de l’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Libéria et Sierra-Léone) qui, constituent le champ de recherche du projet, le diagnostic révèle plusieurs facteurs à l’origine de la rechute des pays en crise. Selon ces chercheurs, la rupture de beaucoup d’accords de paix, est dû au fait que ceux-ci sont conclus selon un modèle assez classique. Notamment, la pression de la communauté internationale, la nomination d’un facilitateur, un conclave entre les belligérants directs, et la signature d’un accord entre ceux-ci. Ce caractère, non inclusif et non déterministe, expliquent-ils est à l’origine de la résurgence des conflits et de ce type de modèles, soutiennent-ils. Un accord de paix ne peut excéder 5 ans sans être rompu. Ces révélations ont été faites le jeudi 20 mars 2014, au Cires à la faveur du lancement officiel dudit projet de recherche. Le Directeur du Cires, Dr Diarra Ibrahim et l’ambassadeur du Canada, S.E. Mme Chantal De Varennes qui, présidaient cette rencontre, ont successivement, exprimé la pertinence du thème de l’analyse. Ce qu’explique la nécessité de la mise en œuvre des recommandations desdites recherches par les acteurs politiques, institutionnels et toutes les forces vives des trois pays, champ d’actions de la recherche. « Faites vôtre, ces recommandations et, travaillez avec diligence. Les pays couverts par le présent projet se relèvent avec courage et détermination de leurs plusieurs années de crise. Leurs populations aspirent à la paix, à la tranquillité et au bien-être », a conseillé S.E. Mme Chantal De Varennes aux pouvoirs publics avant d’instruire les chercheurs, à mener des recherches approfondies pour la stabilité du continent : « Vos conclusions sont attendues avec intérêt. Elles viendront, je l’espère, nourrir la réflexion sur la problématique de la durabilité des accords de paix en Afrique de l’Ouest et alimenter les pouvoirs publics à qui, elles serviront d’outils pour la consolidation de la paix ».

L.Barro
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