x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le samedi 22 mars 2014 | Le Patriote

Avant le transfèrement à la Haye : Blé Goudé entendu, hier par le doyen des juges

© Le Patriote Par PRISCA
Inculpé de crimes de guerre, assassinats…: Blé Goudé entendu par le juge
Mercredi 30 janvier 2013. Plateau, Palais de justice. L’ex-leader des jeunes patriotes Charles Blé Goudé répond à la convocation de la justice
Chaude journée hier au palais de justice d’Abidjan Plateau. Avant le transfèrement de Charles Blé Goudé, décidé en Conseil des ministres du jeudi dernier, la journée d’hier a été très mouvementée au temple de Thémis. Tous les projecteurs étaient tournés vers le palais de justice d’Abidjan-Plateau où l’ »ex-Général de la rue » a été entendu vers 11h. Mais avant, la police nationale et des éléments de la gendarmerie ont dressé un cordon de sécurité autour du Tribunal de première instance d’Abidjan. C’est le moment qu’Affi N’guessan et son épouse, Angeline Kili, ainsi que l’épouse de Blé Goudé, Koua Justin, Martial Yavo, intérimaire de Blé Goudé au COJEP et une poignée de leurs militants ont décidé de manifester pour s’opposer à tout transfèrement de l’ex-leader de la galaxie patriotique. Malgré leur insistance, l’accès du palais leur a été refusé. La police a même mis la main sur Angéline Kili, l’épouse de Blé Goudé, Koua Justin, Martial Yavo et une dizaine de jeunes convoyés pour entraver le travail de la Justice. Très tôt, les deux femmes ont recouvré la liberté. Concernant les hommes, ils étaient encore en détention jusqu’au moment où nous mettions sous presse. Arrivée donc au palais de justice en compagnie de son conseil, Blé Goudé a été conduit à la Chambre d’accusation pour les formalités liées à son transfèrement, comme souhaité par la CPI. Ses avocats ont fait opposition estimant que la Chambre n’est pas habilitée à signer un document de transfèrement de l’ex-leader de la rue. Pendant que les débats se déroulaient à l’intérieur, les forces de l’ordre, postés à l’extérieur du palais veillaient, au grain. Postés aux quatre coins du bâtiment, ils filtraient toutes les entrées. « Messieurs, faites demi-tour. N’insistez pas ». Avec politesse, les forces de l’ordre priaient les passants d’éviter les alentours du temple de Thémis. La circulation par la voie de l’Assemblée nationale a été fermée aux automobilistes. Pour les autres accès, les piétons n’étaient pas les biens venus. Même les hommes de médias ont connu les mêmes désagréments. Pour preuve, lorsque nous sommes présentés, notre interlocuteur nous a priés d’attendre le temps qu’il puisse joindre son supérieur. Sa réponse une minute après a été claire. « Désolé, vous n’êtes pas autorisés », a-t-il dit tout en nous priant de quitter les lieux. Nous essayerons de contourner cette position, au niveau de la SOGEPIE pour emprunter la voie du côté de l’ex-CCIA. Là encore, l’accès du palais de justice nous a été interdit. Finalement, nous décidons d’entrer dans le marché situé juste à ce niveau. « Les policiers sont là depuis le matin. Au début, il y a eu des échauffourées avec certains jeunes. Mais, depuis, le calme est revenu », a témoigné un badaud. A notre retour en ces lieux vers 17, c’était le même dispositif. Les commentaires aux allaient bon train. Pour beaucoup, Blé Goudé pourrait quitter Abidjan, cette nuit (la nuit dernière) pour La Haye.

Thiery Latt
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ