L’affacturage est une technique financière par laquelle les banques-factor achètent les créances de leurs clients, fournisseurs de biens et services à des entreprises. Expérimentée dans plusieurs pays du monde, elle fait son entrée en Côte d’Ivoire. Récemment, la Bicici, qui l’a adoptée, en fait le lancement, à son siège au Plateau. Selon Aminata Doumbia, responsable affacturage de cette banque, il s’agit pour son institution financière d’anticiper le paiement des factures des clients qui souscrivent à ce produit. «Le client a travaille avec des acheteurs. Il effectue une prestation, il émet des factures. Une fois qu’il émet ses factures, il envoie un jeu à ses clients et un autre à la banque. La banque finance ses créances à 90% dans un certain délai et à échéance, les clients de nos clients nous règle», a-t-elle expliqué. Avec l’offre sans recours, a-t-elle ajouté, sauf en cas de litige commercial, on ne retourne pas vers le client. «Dès que le client nous cède la créance, on devient propriétaire. Toutes les tâches derrière qui lui incombe de type relance et recouvrement, c’est nous qui les gérons. Donc, le client a le temps de se concentrer sur son cœur de métier pour développer son business sans être gêné par les impayés de factures», a-t-elle expliqué. Toutefois, les factures fournisseurs Etat ne sont pas prises en compte. Parce qu’en cas de litige, a-t-elle précisé, on se tourne vers un tribunal administratif. Or dans le cas d’espace on aimerait se tourner vers un tribunal commercial.
Bruno Kouadio
Bruno Kouadio
