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Santé Publié le mardi 1 avril 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Santé Publique / Circoncision sans douleur: Les services de santé sensibilisés sur une nouvelle technique

Le Service de Promotion Economique de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis d’Amérique et au Canada (SPECI) a conduit une mission de prospection du mardi 25 au jeudi 27 mars 2014 en Côte d’Ivoire. La mission, la sixième du genre conduite par le Délégué Général du bureau, Inza Camara, outre le volet économique- avait également avait pour objet de favoriser des opérateurs économiques américains et canadiens, et les autorités ivoiriennes en vue de faciliter la vision d’une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020.

C’est ainsi que le mardi 25 mars 2014, Mme Dana M. Reed, PCA de la Compagnie PanAfrican Investment Co., implantée à New York et Londres, a présenté une technique de circoncision sans douleur. Déjà expérimentée au Kenya, au Rwanda et en Ouganda où elle a eu un franc succès et a été soutenu par ces gouvernements, la technologie vise à enrober un tube sur le gland pendant cinq jours. Privé de sang, le prépuce sèche et se décolle du corps sans aucune douleur et surtout sans risque d’exposition au VIH. Résultat, 99% de réussite en phase expérimentale et 70% du taux de régression du Vih-Sida car, la technique évite ainsi le contact multiple des lames de circoncision. Cette mission du SPECI a surtout pour objectif d’améliorer le domaine sanitaire et l’élargissement du champ d’action du Samu (Service d’aide médicale d’urgence). D’où une visite des hommes d’affaires canadiens au Pr. Jacques Sissoko, directeur du Samu. A cette occasion M. André Champagne, président de Expertismed à la tête de la délégation canadienne et M. Pierre Vachon ont présenté un projet de formation de plusieurs ambulanciers. Le projet déjà adopté au Maroc vise à la mise à disposition d’ambulances équipées de salle d’opération, de cabinet dentaire, d’une salle d’accouchement et d’une assistance extérieure pour aider les médecins à une meilleure prise en charge des malades et accidentés, immédiatement dans l’ambulance. A terme, le projet devrait permettre : la formation de jeunes médecins en urgence ; l’amélioration du domaine sanitaire, le développement de techniques ambulancières ; la construction de service d’aide médical d’urgence à l’intérieur du pays.

OG
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