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Art et Culture Publié le mercredi 2 avril 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Littérature / Collection Yenian : ‘’Regards sur la vie’’, telle qu’elle est et telle qu’elle devient

Yenian. C’est le regard auquel invite l’éditeur Valesse sur sa nouvelle collection dénommée Yenian ou ‘’Regard sur la vie’’. Placée sous la direction de l’auteure Regina Yaou, cette collection littéraire qui ne se veut pas sentimentale, «veut refléter la vie» avec pour ambition l’amélioration des rapports avec autrui.

Yenian qui résulte, selon Diomandé Fidèle – Directrice générale de Valesse Edition, d’une volonté d’insuffler une «nouvelle dynamique», traduit une «démarche innovatrice» dans l’environnement «varié et concurrentiel» de l’édition en Côte d’Ivoire. Cette première collection, explique Mme Diomandé Fidèle, «conte nos vies, prend sa source dans notre vision de vie, expose notre compréhension du monde tel qu’il est et tel qu’il devient de plus en plus».
«Jours d’angoisse» de Koné Don Fandanh Joël, «Le treizième apôtre» de Félicité Annick Foungbé et «Sœur de sang» avec Régina Yaou constituent la première édition de ladite collection.

Contactée fin 2011 par Mme Diomandé pour lui commander un titre pour la collection Yenian, Régina Yaou se verra confier la direction de ladite collection, après qu’elle ait rendu son manuscrit.
«Yenian est une surprise dans ma vie. C’est une collection dans laquelle je mets beaucoup d’espoir», a-t-elle confié. Si elle trouve «talentueux» les auteurs sous sa direction, Regina Yaou les exhorte à donner d’autres noms de référence à la littérature ivoirienne. «Nous avons besoin du sang neuf, a-t-elle encouragé. Vous les jeunes, prenez à bras le corps la littérature. Lire, c’est le fondement de toute chose. A tous les niveaux de la société, nous avons besoin de lire».
De «Le treizième apôtre» qu’elle a dit prendre plaisir à lire parce qu’à la fois «intéressant et drôle», Regina Yaou a partagé son regard de chrétienne évangéliste. «J’aime ce livre. Ce qui y est dit n’est pas l’église évangélique que je connais et que je pratique», a-t-elle clarifié.
Une observation qui reflète de ce que sera le débat sur le regard qu’a (voulu) porté l’auteure Félicité Annick Foungbé sur l’église. «Le treizième apôtre», a expliqué l’auteure, qui n’indexe pas une seule église «se veut une sonnette d’alarme». Le préfacier, Jean Sinsin Bayo, prêtre du Diocèse de Man, Professeur de Théologie dogmatique et ex-Doyen de la Faculté de Théologie de l’Ucao – Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest s’est fait une idée. «Œuvre d’une chrétienne laïque non théologienne, ce roman par sa maturité, marque la présence critique qualitative nécessaire des intellectuelles dans l’univers de la foi et de ses effets en Afrique et, toutes proportions gardées, nous ouvre à la grâce du temps des premiers écrivains de l’Eglise…». S’il trouve le «titre insolite, évocateur et provocateur», Jean Sinsin Bayo explique comment «Félicité Annick Foungbé nous plonge dans l’univers à la fois passionnant et fascinant, intriguant et troublant de l’une de nos petites églises qui, de par la volonté de prophètes autoproclamés surgissent et fourmillent aujourd’hui un peu partout dans les quartiers de nos villages et de nos villes».

Les textes de la collection Yenian [nom trouvé par le journaliste et auteur Serge Grah] doivent traiter d’un ou plusieurs faits de société – avec, en filigrane, une histoire d’amour, (ces faits) portent sur des thématiques : mariage, divorce, déscolarisation, excision, sida [Jours d’angoisse], corruption, homosexualité, religion [Le treizième apôtre], automédication, etc.

Koné Saydoo
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