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Économie Publié le jeudi 3 avril 2014 | Primature

Coopération Côte d’Ivoire-Banque mondiale: Ousmane Diagana salue la bonne utilisation des règles de procédures de décaissement

© Primature Par DR
Cérémonie de revue du portefeuille Banque Mondiale
• Le Premier ministre annonce des mesures (ouverture de la cérémonie de revue du portefeuille Banque Mondiale)

La deuxième revue annuelle de la performance du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale, depuis la reprise des opérations de ladite institution en 2008 en Côte d'Ivoire, a lieu le jeudi 20 Mars 2014 à l'espace Crrae-Umoa, à Abidjan-Plateau. Prévue pour s'achever aujourd'hui vendredi, cette rencontre est l'occasion d'évaluer conjointement l'état, en termes de progrès et de défis, des différentes interventions de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, mais aussi de proposer des mesures correctives pour une mise en œuvre efficace et efficiente des projets. Le directeur des Opérations de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, Ousmane Diagana, a profité de cette tribune pour saluer la bonne utilisation par la Côte d'Ivoire de procédures d'exception dites d'urgence et d'autres mécanismes spécifiques pour accélérer la mobilisation des ressources mises à sa disposition. « La bonne utilisation de ces règles par l'Etat et les Unités de gestion du projet a permis à la Côte d'Ivoire d'atteindre un taux de décaissement de 40 %, certainement un des plus élevés au niveau de la Banque mondiale », a indiqué le directeur des Opérations de la Banque mondiale. Tout en saluant cette performance réalisée par la Côte d'Ivoire, Ousmane Diagana a appelé à ''une accélération encore plus accentuée de la cadence des réformes structurelles et de la mise en œuvre des programmes''. Il a donc invité à des solutions idoines aux problèmes systémiques persistants tels que les délais parfois anormalement longs de passation des marchés, avec comme corollaires le renchérissement des coûts des activités, et le retard dans la mise à disposition des bénéficiaires les biens et services attendus des projets. « Comme vous le savez, des retards de conclusion de marché constituent une perception forte de mauvaise gouvernance ou de corruption », a-t-il dit. Le directeur des Opérations de la Banque mondiale a dénoncé des délais de mobilisation des fonds de contrepartie, compromettant les objectifs et les impacts de projets. A titre d'exemple, il a évoqué le Projet de renaissance des infrastructures et le Projet de facilitation du transport Abidjan-Lagos qui en souffrent. De même, M. Diagana a déploré l'implication parfois insuffisante de certaines structures sensées être les dépositaires de projets, ce qui pose un problème d'appropriation et de soutenabilité desdits projets. Ousmane Diagana a invité l'ensemble des participants à cette revue à se pencher sur ces questions ''qui sont d'une importance capitale pour une exécution de qualité et à bonne date des activités''. De ce point de vue, il a souhaité que les procédures d'exécution des projets soient davantage axées sur les résultats. Face à toutes ces préoccupations, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan s'est voulu rassurant. Il a affirmé que le gouvernement travaille sur le dossier des marchés publics et a indiqué que des mesures seront annoncées bientôt. Tout en faisant remarquer que la Banque mondiale est le plus grand contributeur de la Côte d'Ivoire, Daniel Kablan Duncan a invité cette institution à renforcer son soutien au pays. « La Côte d'Ivoire attend davantage de la Banque mondiale pour la mise enœuvre de son plan de développement 2012-2015 », a-t-il plaidé. La ministre auprès du Premier ministre en charge de l'Economie et des finances, Mme Nialé Kaba, a remercié la Banque mondiale pour son intervention dans différents domaines en Côte d'Ivoire. Elle a mentionné que les attentes de la Côte d'Ivoire dans le cadre de cette coopération restent encore nombreuses. Dans la poursuite de cette coopération, elle vise comme objectif un taux de décaissement de 80 %, dépassant ainsi les 40 % atteints par la Côte d'Ivoire. Au nom des différents coordonnateurs de projets financés par la Banque mondiale, Mme Yao Madeleine, Conseiller spécial de ministre auprès du Premier ministre chargée de l'Economie et des finances, a traduit aussi toute sa reconnaissance à la Banque mondiale pour le soutien accordé à la Côte d'Ivoire.

Irène BATH
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