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Économie Publié le jeudi 3 avril 2014 | Primature

Relance économique et développement: Les actions de la Banque mondiale en faveur de la Côte d’Ivoire

© Primature Par Atapointe
Développement: Ousmane Diagana, nouveau directeur des opérations de la Banque Mondiale face à la presse
Lundi 27 Janvier 2014. Abidjan. Cocody. Le nouveau directeur des opérations de la Banque Mondiale en Côte d`Ivoire, Ousmane Diagana a une une séance de prise de contact avec les journalistes et hommes de médias.
• Plusieurs milliards de FCFA investis dans des projets

La coopération Côte d'Ivoire-Banque mondiale se porte bien. Sur l'ensemble du montant total du portefeuille de projets en investissement depuis 1998 en Côte d'Ivoire et qui s'élève à 539 045 654 000 FCFA, un montant de 342 109 775 925 FCFA a été décaissé. Ce qui représentent en 2014, un taux de décaissement de 63,46 %. Grâce à ce portefeuille de projets financés par la Banque mondiale, de nombreux secteurs se sont développés. Retour sur les différents projets financés par cette institution financière.

La Banque mondiale s'est engagée aux côtés de la Côte d'Ivoire depuis 1998 en finançant la mise en œuvre d'un portefeuille de projets. Malheureusement, le déclenchement de la crise sociopolitique de 1999 et de 2002 a occasionné la suspension des financements des partenaires extérieurs, dont la Banque mondiale. Conscientes du fait que seule la reprise de la coopération avec cette institution offrait une chance à la Côte d'Ivoire de se repositionner sur l'échiquier international, les autorités ivoiriennes ont entrepris des démarches pour apurer les arriérés dus à cette institution. Ainsi, suite au paiement de la somme de 15 milliards de FCFA, les projets initiés depuis 1998 et suspendus ont été réactivés. Il s'agit notamment du Projet d'appui au secteur du transport (CI-PAST), pour un montant de 93 milliards de FCFA et visant à améliorer l'état et l'efficacité des infrastructures de transport ; le Projet national de gestion des terroirs et d'équipement rural (PNGTER), d'un coût de 22 milliards de FCFA dont l'objectif est de contribuer à la sécurisation de la propriété et de l'exploitation foncières rurales ; le Projet d'appui au secteur éducation-formation (PASEF), dont l'enveloppe est de 30,175 milliards de FCFA et qui vise l'amélioration de la qualité de l'enseignement et l'amélioration de l'accès à l'éducation. Il y a aussi le Projet d'urgence multisectoriel de lutte contre le sida (PUMLS), d'un montant de 9,470 milliards de FCFA et visant à appuyer les mesures prises par le gouvernement pour faire face à la pandémie du Vih/sida et à accroître l'accès et le recours aux services de prévention des groupes vulnérables et des groupes à hauts risques. Comme projets faisant partis du portefeuille de la Banque mondiale et qui ont été également réactivés, figurent en bonne place, le projet d'entreprenariat et de création d'emplois pour les jeunes (Technoserve), pour une enveloppe d'un (01) milliard de FCFA qui est une sorte de support aux jeunes entrepreneurs et à la création d'emplois en zone urbaine par la compétition de plans d'affaires-CPA. Le Projet d'urgence de réhabilitation du secteur de l'électricité (PURE), dont la tutelle est le ministère du Pétrole et de l'énergie d'un montant de 25 milliards de FCFA vise à contribuer à améliorer la disponibilité, la fiabilité, l'efficacité et la viabilité financière dans la fourniture d'électricité en Côte d'Ivoire. Le Projet d'appui à la relance et la conservation des parcs et réserves (PARC-CI), avec pour tutelle le ministère de l'Environnement, de la salubrité urbaine et du développement durable d'un coût de 1,074 milliard de FCFA dont l'objectif est de conserver de façon durable avec l'implication des populations riveraines la diversité biologique et les processus écologiques des parcs et réserves compte dans ces actions. Tout comme le Projet d'urgence d'infrastructures urbaines (PUIUR), avec comme tutelle le ministère des Infrastructures économiques qui est un don d'environ 70 milliards de FCFA et qui vise à accroître l'accès et améliorer la qualité des infrastructures et services urbains dans les grandes villes de la Côte d'Ivoire. Ce projet a été reconduit sous l’appellation du Projet de renaissance des infrastructures (PRI-CI), et est doté d'une enveloppe additionnelle de 50 milliards de FCFA.

Les appuis financiers de la Banque mondiale

Le Projet d'appui à la relance et la revitalisation des PME (PARE-PME), sous la tutelle du ministère auprès du Premier ministre en charge de l'Economie et des finances, d'un montant de 7,500 milliards de FCFA vise à créer et revitaliser les Petites et moyennes entreprises (PME), à créer des emplois et améliorer le climat des affaires et le Projet Corridor. Outre ces différents projets réactivés, la Banque mondiale a repris sa coopération financière à travers des appuis encore importants dans différents secteurs d'activités. Notamment les secteurs de la gouvernance, (avec le Don de gouvernance et de développement institutionnel (DGDI), d'une enveloppe de 6,500 milliards de FCFA destinée à l'amélioration de la transparence et l'efficacité de la gestion des finances publiques, puis le renforcement de la capacité de gestion du secteur pétrolier en amont et des impacts environnementaux, la Brigade de lutte contre la corruption, la lutte contre le racket, l'appui à la régulation de l'Autorité nationale de régulation des marchés publics (ANRMP...), l'agriculture, la santé, l'éducation, les transports...Toutes ces actions ont contribué au développement de la Côte d'Ivoire avec un impact significatif sur l'amélioration de la qualité de vie des populations. Au vu de toutes ces actions, il est loisible de noter que la coopération entre la Côte d'Ivoire et la Banque mondiale a pris une proportion dynamique et diversifiée. Toute chose qui permet à la Côte d'Ivoire de bénéficier d'appuis financiers. A ce jour, les ressources orientées et allouées à la Côte d'Ivoire par cette institution se catégorisent sous plusieurs formes. Les ressources IDA (Agence internationale de développement) qui concernent les projets d'investissement du portefeuille et les appuis budgétaires ; les Trust Funds ; les Fonds fiduciaires, fonds de partenaires (pays) de la Banque mondiale ; les appuis de la SFI (Société financière internationale) et du MIGA (Agence multilatérale de garantie des investissements), fonds d'un groupe de la Banque mondiale ; les fonds PPIAF, fonds d'organismes géré par la Banque mondiale et les promesses de financement du PND (Plan national de développement). Au titre de l'IDA, Il s'agit d'une enveloppe estimée à plus de 530 milliards de FCFA quand la MIGA, est évaluée à 350 milliards de FCFA. Les garanties MIGA font l'objet d'Accords-cadres adossés à chaque financement et sont mobilisées en fonction des besoins exprimés par le gouvernement. En ce qui concerne la SFI, à ce jour, c'est environ 350 milliards de FCFA qui ont été investis en Côte d'Ivoire. La stratégie de la SFI pour la Côte d'Ivoire en matière d'investissement porte sur cinq (05) principaux axes dont l'objectif majeur est de favoriser le développement du secteur privé national. Ces différents axes d'intervention restent le secteur financier, les infrastructures, l'agro-industrie, le climat des investissements et les PME. Le bilan aujourd'hui permet d'indiquer qu'en mars 2014, le portefeuille de la Banque mondiale compte 24 projets en Côte d'Ivoire, dont huit (08) projets clôturés ; treize (13) projets actifs financés sur l'IDA, un (01) projet financé sur Fonds fiduciaire et deux (02) projets approuvés, signés dans la perspective d'optimiser le cadre stratégique de partenariat pays 2010-2014.

Les 24 projets du portefeuille de la Banque mondiale

Les projets déjà réalisés et clôturés sont : le CI-PAST, le PNGTER, le PASEF, le PUMLS, le Projet de renforcement des capacités institutionnelles dans le secteur minier (PRCISM), TECHNOSERVE, le Projet d'appui à la profession comptable (PAPCC) et Search For Common Ground (Projet de renforcement des capacités de communication, de la transparence et de la gouvernance en matière de réformes). Au nombre des projets actifs, l'on peut citer entre autres : Le Projet d'assistance post conflit (PAPC), le DGDI, le PARE-PME, Le PUIUR, le PRI-CI, le Programme de productivité agricole en Afrique de l'ouest (PPAAO/WAAPP), le PURE, le PARC-CI, le Projet d'urgence d'appui à l'éducation de base (PUAEB), le Projet de facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos (PFCTCAL), le PEJEDEC. Deux nouveaux projets s’ajoutent à cette liste. Il s'agit du Projet d'appui au secteur agricole (PSAC) d'un montant de 25 milliards de FCFA qui s'inscrit dans la dynamique de la relance du développement agricole, à travers la mise en œuvre du Programme national d'investissement agricole (PNIA) constituant le volet agriculture du Plan national de développement (PND). Puis, le Projet de renforcement des capacités de la commission des affaires économiques et financières de l'Assemblée nationale de la République de Côte d'Ivoire (PRCAN-CI), d'un montant de 248,125 millions de FCFA. Il a pour objectif de renforcer les capacités de la Commission des affaires économiques et financières de l'Assemblée nationale par des formations, des appuis divers, des échanges d'expériences et de bonnes pratiques et la mise en place d'une organisation opérationnelle. Hormis ces nouveaux projets, d'autres sont en cours de préparation. Grâce au portefeuille de Projets financés par la Banque mondiale, de nombreux secteurs se sont développés en Côte d'Ivoire. L'on retiendra les gros projets d'investissement qui concernent les réhabilitations communautaires, la renaissance des infrastructures, la réinsertion économique des ex-combattants à travers le PAPC et le PUIUR/PRICI ; l'emploi et l'entreprenariat des jeunes à travers les projets PEJEDEC et TECHNOSERVE ; la réhabilitation et la construction des infrastructures scolaires, l'amélioration de la qualité de l'enseignement à travers le Projet PUAEB ; la sensibilisation au VIH-SIDA et la mise à disposition des ARV (Anti retro viro) à travers le Projet PUMLS ; la gouvernance par le financement des reformes, la mise à niveau des secteurs de communication, la mise en place de la brigade de lutte contre la corruption, la conduite de la reforme de la filière café-cacao à travers le DGDI, pour ne citer que ces éléments.

Irène BATH
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