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Politique Publié le vendredi 4 avril 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Après la première journée du 4ème sommet de l’UE-Afrique : Le Premier ministre Duncan fait le point

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Bruxelles : 4eme sommet UE-Afrique
Le quatrième sommet Union européenne-Afrique s`est ouvert ce mercredi 2 avril 2014 à Bruxelles (Belgique). Il réunit une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains ainsi que leurs homologues européens. Photo : Daniel Kablan Duncan Premier mistre
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan qui conduisait la délégation ivoirienne à Bruxelles au nom du président Alassane Ouattara, a bien voulu nous livrer ses impressions d’un sommet où il a porté la voix de la Côte d’Ivoire.

«Nous sommes venus à ce sommet à la demande du président de la République, Alassane Ouattara, de manière à porter la voix de la Côte d’Ivoire sur l’ensemble des dossiers qui tiennent à cœur notre pays. D’abord, avant le sommet lui-même, nous avons rencontré le secrétaire général des ACP pour faire le point sur la coopération entre les ACP et l’Union européenne. Il y a eu des échanges importants sur un certain nombre de points. Notamment, une coopération en matière structurelle et une coopération au sujet des fonds que les ACP (Afrique caraïbes pacifique) gèrent pour le compte et les concours de l’Union européenne. Je crois qu’il ya 5 milliards d’euros qu’ils reçoivent pour faire un certain nombre d’actions. Les échanges ont été utiles car l’actuel responsable est l’ancien ministre des Affaires étrangères du Ghana. Nous avons rencontré aussi le commissaire en charge du développement de l’Union européenne pour faire le point de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne. Là aussi, nous avons eu un excellent échange en ce sens que les concours octroyés à la Côte d’Ivoire donne plusieurs FED (Fonds Européens de développement) qui s’élevaient à 254 millions d’euros, et dans le cadre du 11 eme FED à 272 millions d’euros. Nous avons aussi parlé des réunions au titre de la CEDEAO dans le cadre des APE puisqu’à la fin du mois d’octobre, il doit y avoir une adhésion groupée dans le cadre de la CEDEAO avec l’Union européenne. Nous avons eu une réunion intéressante. Nous avons également indiqué un certain nombre de secteurs qui seraient intéressants pour l’Union européenne dans ses concours à la Côte d’Ivoire. Notamment, les questions de gouvernance, le financement du secteur agricole et des infrastructures économiques qui, ont fait l’objet d’échanges utiles avec le Commissaire en charge du développement au sein l’Union européenne qui était de passage à Abidjan après les passages d’Herman Van-Rompuy et Jose Manuel Baroso. Nous avons également participé au forum économique qui a eu lieu avec le secteur privé. Là aussi, nous avons eu des discussions intéressantes car il fallait présenter rapidement la situation de la Côte d’Ivoire, et voir comment le secteur privé international pourrait aider au développement de notre pays. Il y a eu la présentation d’un film, puis la séance des questions-réponses. Mais ce que nous pouvons retenir d’important, c’est le financement des PME-PMI qui est apparu, et aussi le financement du secteur agricole et énergétique. Pour le sommet, la Côte d’Ivoire devait intervenir sur le thème de la sécurité, mais au dernier moment on nous a demandé d’intervenir sur l’aspect économique, sur la question de la prospérité. Nous sommes donc intervenus au nom du président de la République pour indiquer les efforts faits par la Côte d’Ivoire depuis la mise en place du gouvernement en juin 2011, de manière à pouvoir travailler sur les trois chantiers que sont la paix, la sécurité et la réconciliation nationale, mais aussi la relance économique. Nous avons indiqué donc les principales réformes qui ont été faites pour améliorer l’environnement des affaires et le rôle du secteur privé national et international dans cette relance économique là. Car le secteur privé local et international participe à 62% à la vie économique de la Côte d’Ivoire. Nous avons également indiqué la diversité de notre économie en présentant la seconde mamelle de notre économie qui est constituée du pétrole, du gaz naturel, et des mines, à côté de la base qu’est l’agriculture. Sans oublier de signaler que les infrastructures économiques de base, port, aéroport, autoroutes, jouent un rôle de plus en plus important. En conclusion, nous avons fait noter que l’aspect de l’intégration africaine est aussi important avec les 100 millions d’habitants de l’UEMOA et les 300 millions d’hommes de la CEDEAO.

En marge de notre intervention, nous avons rencontré le Directeur général de l’action de développement économique de l’union européenne. Il a quant à lui a été intéressé par les efforts faits par la Côte d’Ivoire dans le cadre de la réconciliation nationale. Il était important pour lui de savoir, comment avançait ce dossier. Il s’est intéressé aussi au dossier relatif à l’opposition. Principalement les questions de la Commission électorale indépendante (CEI), et le financement des partis politiques. Le dernier gros dossier qu’il voulait voir développer concernait le foncier rural. Je lui ai indiqué que le ministre de l’Agriculture serait là aux alentours du 5 avril pour donner tous les éléments relatifs à ce dossier. Ils ont tous confirmé, au niveau des responsables de l’Union européenne, d’appuyer la Côte d’Ivoire au niveau des investissements dont je vous parlais, c’est-à-dire 272 millions d’euros».

Retranscrit par Jean-Paul Oro, envoyé spécial à Bruxelles
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