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Société Publié le vendredi 4 avril 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Interview / Pato Tito, président du Groupe Saoudien : ‘’Nous venons aider les orphelins, les démunis et les artistes’’

Pato Tito est le président du Groupe Saoudien engagé dans l’humanitaire. Ses premières actions dans ce sens visent la Côte d’Ivoire, sa terre natale. En mission de prospection, il s’est prononcé sur la maladie de Johnny La fleur et sur d’autres sujets pour faire connaître son groupe.

Vous êtes à la tête du groupe saoudien qui intervient dans l’humanitaire. Concrètement, quel est l’intérêt de la création de cette organisation ?
Notre objectif premier est de venir en aide aux orphelins, aux écoles qui ont des difficultés en infrastructures, en matériels didactiques. Nous avons déjà débuté au niveau de Paris, en France. Nous avons décidé de mettre le cap sur la Côte d’Ivoire. Je suis là pour inspecter et rencontrer toutes les entités à même de nous permettre de mieux intervenir. Après cette prospection, nous retournerons pour revenir en août prochain. Et là, nous mènerons véritablement des actions humanitaires.

Vous êtes en prospection, ce qui veut dire que des rencontres avec les autorités sont possibles…
Je suis là depuis quelques jours. Nous avons commencé à nouer des contacts avec les autorités. J’ai commencé à passer à la télévision et à la radio pour parler du groupe. Avant de poser des actes et aider des structures, nous savons qu’il faut l’aval des autorités. Nos demandes sont en cours et les rendez-vous sont déjà pris.

A court-terme, qu’est-ce qui est prévu en Côte d’Ivoire ?
A court terme, c’est de faire connaître le groupe au niveau des medias. Par la suite, nous viendrons ensemble sélectionner les associations et orphelinats que nous allons aider. Nous allons surtout sélectionner ces structures basées à l’intérieur du pays où il y a des orphelins, des déplacés de guerre qui ont besoin d’aide.

A combien de Francs FCFA peut-on déjà s’attendre sur ce que vous allez investir dans un premier temps ?
A Paris, nous sommes en collaboration directe avec l’ambassade de l’Arabie Saoudite. Nous avons reçu leur bénédiction. Parce qu’avant de porter la couronne des autorités saoudiennes qui est une grande puissance, il faut d’abord demander leur autorisation. C’est par leur bénédiction qu’on porte leur culture. On ne peut pas chiffrer nos investissements mais nous venons humblement aider.

Vous n’êtes pas les premiers en la matière. Quelle sera la touche particulière du groupe saoudien ?
La différence est que nous sommes d’abord apolitiques. Et nous venons, à travers la bénédiction des autorités saoudiennes qui nous accompagnent, aider les orphelins de guerre, les enfants les plus démunis, les artistes, les écoles. Nous avons déjà programmé des dons de kits scolaires, des tenues, des habits. On prévoit aussi des dons en ordinateurs aux établissements scolaires. Nous entendons promouvoir l’informatisation des écoles en Côte d’Ivoire.

Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir la destination Côte d’Ivoire et quel intérêt les Ivoiriens doivent accorder à votre action parce qu’intervenir dans l’humanitaire n’est pas aussi aisé qu’on le pense ?
Nous sommes des Ivoiriens. Il est donc toujours bon d’apporter à son pays. Il n’y a pas plus grand sacrifice que d’aider ces compatriotes. Nous sommes des hommes d’affaires et parmi nous il y a des chefs d’entreprises. Nous sommes aussi aidés, par d’autres structures en Europe. Nous avons les moyens d’apporter quelque chose pour soulager les démunis. On ne porte pas la tenue saoudienne pour rien. Nous avons les ressources car la tenue saoudienne que je porte, exprime tout. Je vous ai dis que nous sommes en collaboration directe avec le groupe saoudien, l’ambassade de l’Arabie Saoudite, le centre culturel saoudien en France qui ont donné leur aval. Tous nos déplacements en France sont financés par le Centre Culturel Saoudien.

Comment êtes-vous arrivés à inspirer cette confiance au niveau de l’Arabie Saoudite. Qui semble être disposé à vous soutenir à fond ?
L’idée est née d’un mariage. Il fallait sortir un peu de nos tenues traditionnelles et porter un jour la tenue vestimentaire saoudienne. Et après maintes réunions, j’ai décidé que nous ne devions pas nous arrêter là. Qui dit Saoudien dit un pays puissant. Donc pour porter cette culture, leur image, il faut aller vers eux. Et le groupe a décidé de former des personnes pour aller vers les autorités saoudiennes afin de leur proposer nos démarches. Ils ont d’abord vu notre sérieux à travers notre site, car il y a des chefs d’entreprises parmi nous, et ils ont accepté. C’est ainsi qu’après réunions et concertations, ils ont décidé de nous soutenir.

C’est vrai que vous avez un appui qui n’est pas négligeable. Toutefois les difficultés ne sont pas à exclure…
C’est pour faire face à toutes sortes de difficultés que nous avons mis du temps avant de commencer à investir le terrain. Nous connaissons les difficultés en Côte d’Ivoire. Il y a beaucoup d’associations sur place, notamment à Abidjan et c’est bien. Mais notre association ne va pas seulement aider les personnes résidant dans la capitale économique. Nous allons aller également à l’intérieur du pays pour soutenir des démunis, des orphelins.

Vous entendez aider aussi les artistes. Qu’est ce qui est prévu à ce niveau ?
Tout d’abord, je voudrais dire qu’on prépare en ce moment un single pour accompagner nos actions. S’agissant d’aide au niveau des artistes, je rappelle que nous l’avons déjà fait ailleurs. En Côte d’Ivoire, nous allons soutenir les artistes qui ont des difficultés.

Vous allez soutenir les artistes qui ont des difficultés. Peut-on dire que c’est une bonne nouvelle pour Johnny La fleur, mal en point actuellement ?
Quand je venais (Ndlr, il y a quelques jours) pour la Côte d’Ivoire, j’étais dans le vol quand on m’a annoncé que Johnny La fleur, l’artiste que j’ai aimé depuis mon enfance, est souffrant. J’ai décidé d’aller le voir (Ndlr, il est allé effectivement voir l’artiste ou il lui a fait un don de produit sanitaire, de vivre et d’argent pour l'aider à payer ses médicaments).
Pato Tito, on se quitte…
Je veux terminer pour dire aux Ivoiriens que seul le travail paye. La Côte d’Ivoire regorge d’assez d’intelligence. Si les uns et les autres se mettent véritablement au travail, tout ira mieux. Et c’est ce que fait le Groupe Saoudien. Nous venons aider les personnes qui en ont vraiment besoin. Nous souhaitons, toutefois, qu’on nous facilite la tâche pour faire parler notre cœur. Les Saoudiens sont vraiment décidés à aider les artistes, les orphelins, les enfants déplacés de guerre, toutes les personnes en difficulté. C’est ainsi que le président que je suis est venu lui-même inspecter le terrain avant la venue du Groupe. Nous serons, le 15 mai prochain, en Arabie Saoudite pour rencontrer les autorités du pays, notamment l’ambassadeur avec qui nous avons paraphé des textes.

RD
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