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Politique Publié le samedi 5 avril 2014 | L’Inter

Boycott du RGPH, sit-in, marches : Les jeunes majeurs pour Gbagbo s’opposent au FPI

Le mouvement ''les jeunes majeurs pour Gbagbo'' dit non au Front populaire ivoirien (Fpi). Hier vendredi 4 avril, le président de cette organisation qui s'était engagée auprès de Laurent Gbagbo lors des élections présidentielles de 2010, Lasme Nicolas, a animé une conférence de presse au Baron de Yopougon pour se désolidariser du Fpi et fustiger les mots d'ordre lancés par Pascal Affi N'guessan. «Que le Fpi ne vienne pas nous distraire. Qu'il ne prenne pas le transfèrement de Blé Goudé pour en faire une affaire d'État. Le transfèrement de Charles Blé Goudé fait plaisir au Fpi», a déclaré Lasme Nicolas, rappelant les palabres qui ont existé entre le leader du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (Cojep) et les barons de l'ancien parti au pouvoir, sous le règne de Laurent Gbagbo. «Il faut que les actuels dirigeants du Fpi arrêtent la comédie et pensent à l'avenir de leurs militants et de la Côte d'Ivoire», a indiqué le conférencier. Non sans critiquer le secrétaire national de la Jeunesse du Fpi, Koua Justin. À entendre M. Lasme, les mots d'ordre du patron des jeunes du parti à la rose ne seront pas suivis par la jeunesse ivoirienne. «Faire la prison ne doit pas être un signe d'héroïsme pour toi», a-t-il renchéri, ajoutant que les prisonniers politiques anonymes ne reçoivent pas le soutien du Fpi. Lasme Nicolas a donc invité Koua Justin à «laisser les jeunes chercher du travail». Par ailleurs, il a exhorté les partisans de l'ancien président ivoirien à ne pas céder au découragement, assurant que Blé Goudé et Laurent Gbagbo sortiront de prison. «Nous ne sommes pas des enfants. Quand un leader lance un mot d'ordre, analysons-le bien avant de nous lancer comme des acteurs de cinéma parce que quand on meurt, on ne revient plus», a déclaré le président du mouvement Jeunes majeurs pour Gbagbo. Ajoutant: «il est mieux d'être un acteur de développement plutôt que d'être un martyr». Le pouvoir en place n'a pas échappé aux critiques du président de ce mouvement pro-Gbagbo. Il a demandé au parti au pouvoir, le Rdr, de ne plus, «à longueur de journée prononcer le mot réconciliation et poser des actions qui vont contre celle-ci». «On ne fait pas la réconciliation avec la vengeance et la haine», a-t-il martelé, invitant le pouvoir d'Abidjan à l'humilité et à la patience. Il a expliqué qu'en politique, la roue tourne et que le Rdr pourrait se retrouver dans l'opposition. Aussi l'a-t-il exhorté à abandonner la «traque» aux pro-Gbagbo. Pour ces jeunes, la Cour pénale internationale (Cpi) n'est pas faite pour les Ivoiriens. C'est pourquoi ils ont appelé le chef de l'État à ne plus transférer d'Ivoirien à la Cpi, fût-ils des membres de son camp. Il s'est opposé au boycott du recensement de la population et à la démission du ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, exigée par le Fpi.

Hervé KPODION
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