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Politique Publié le samedi 5 avril 2014 | APA

Côte d’Ivoire : la coalition politique pro-Gbagbo réclame un « médiateur consensuel »

© APA Par Atapointe
Conférence de presse du président du FPI
Jeudi 20 mars 2014. Abidjan. Riviera Attoban. Le président du FPI, Pascal Affi N`Guessan anime une conference de presse.
Abidjan (Côte d’Ivoire) - La nouvelle plate forme de la coalition de l’opposition ivoirienne, menée par le Front populaire ivoirien (FPI, le parti de l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo) réclame un «médiateur consensuel» pour discuter avec le gouvernement dans un « nouveau cadre ».

Dans un communiqué dont APA a obtenu copie, vendredi soir, « l’Alliance demande la mise en place d’un nouveau cadre de discussion avec le gouvernement à durée déterminée avec le choix consensuel d’un médiateur et la création d’une structure de suivi » des accords.

Selon la même source l’Alliance « se propose de rencontrer le gouvernement, tous les acteurs politique et sociaux, les représentations diplomatiques (…) afin de faire et de présenter sa vision sur la réconciliation » en Côte d’Ivoire.

Dimanche à l’issue d’une réunion de son Comité central, le parti de M. Gbagbo avait protesté contre la «rupture unilatérale du dialogue politique» qu’il impute au gouvernement ivoirien à travers notamment « le transfèrement de Charles Blé Goudé (ex-leader de jeunesse pro-Gbagbo) à la Cour pénale internationale (CPI), le gel des avoirs et le maintien en détention de plus de 700 pro-Gbagbo ».

Dans la foulée, l’ex-parti au pouvoir a annoncé l’organisation d’actions d’envergure notamment « des sit-in, marches et opérations ville-morte » pendant les prochains jours en Côte d’Ivoire dans une «logique de riposte graduée» face à cette « rupture unilatérale ».

Relevant, mercredi à l’issue d’un Conseil des ministres, des chiffres « contestables » et « farfelus » du FPI, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, a répliqué que « les dégels des avoirs ont été faits » à l’exception de ceux pour lesquels « il y a des suspicions fortes et réelles ». A l’en croire, il y a des avoirs qui servent à financer des activités de déstabilisation du pays.

La justice ivoirienne a annoncé, jeudi, avoir dégelé 43 comptes appartenant à des personnalités proches de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.
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